La 26ème édition du festival Côté Court, à Pantin, propose
sur dix jours (7-17 juin) une sélection de courts métrages
de fiction, art vidéo, nouveaux médias, animation et
documentaires. Mais cette année, dans le cadre d’une section
« Féminins plurielles », le festival a également programmé
un Focus Chine "Elles
她们",
avec des courts métrages de jeunes réalisatrices chinoises.
Ce programme Focus Chine au féminin est réparti sur trois
jours, du 8 au 10 juin.
CHINE INTERIEURE
Jeudi 8 juin à 21h30
- La bonne éducation, 《野花朵》, de
Gu Yu (顾毓) -
Documentaire, 2017, 29’
L’approche des examens pour une lycéenne mal dans sa
peau qui aspire à devenir artiste au fin fond du
Henan. Réflexion sur la difficulté à se sentir et se
vouloir différent dans une société qui ne cherche
qu’à éliminer la différence.
Portrait de quatre vieux Taïwanais d’origines et de
cultures différentes.
Maluuqun
est un terme signifiant
délicieux
dans la langue aborigène truku, groupe
ethnique auquel appartient l’un des personnages ; le
film est une réflexion sur la solitude, posée en ces
termes : la nourriture peut-elle être savoureuse si,
quand on vieillit, on est amené à devoir la manger
seul…
- Late Summer 《秋》, de
Yi Cui (崔谊)
- Expérimental, 2017, 13’
Une représentation théâtrale surprise par la caméra,
où les spectateurs et la salle forment un tout
éphémère indissociable du spectacle.
Le court métrage est à replacer dans le contexte des
documentaires de la réalisatrice sur les dernières
troupes de théâtre traditionnel en Chine et, plus
généralement, le regard posé par la caméra sur le
monde moderne.
Deux aspirantes réalisatrices, récemment diplômées d’une école de cinéma, décident de tourner leur
premier film en se mettant en scène. A la limite
entre réel et fiction, avec une touche
d’autodérision, leur film est une réflexion sur
l’art du cinéma autant que sur l’identité de la
femme et les difficultés à trouver une place à soi
dans la société actuelle, surtout quand on veut être
réalisatrice.
Monologue, interprété par la réalisatrice, comme
réflexion sur la tentation du suicide. Mais ce ne
sont pas tant les raisons de ses idées suicidaires
qui sont en cause, que son expérience de violence
domestique et ses relations conflictuelles avec ses
parents.
Last Words
Our Story
- Our Story
《我们的故事》,
de Yang Yang (楊洋)
- Documentaire, 2011, 41’
Histoire du festival de cinéma queer de Pékin, le
film est plus précisément intitulé « Our
Story
: The Beijing Queer Film Festival’s 10 Years of
“Guerrilla Warfare” »
(我们的故事:北京酷儿影展十年游击战).
Arnie est un matelot philippin qui, en escale à
Kaohsiung, achète une bague pour revenir au pays
demander la main de sa fiancée ; mais il apprend
qu’elle est enceinte, et pas de lui…
« Arnie » a été sélectionné par la Semaine de la
critique au festival de Cannes en 2016.
C’est l’été, une jeune femme a eu son diplôme de fin
d’études et se retrouve devant le monde tel qu’il
est, dans son imperfection. Court métrage d’une
jeune cinéaste atypique, poète, dessinatrice de
bandes dessinées, et actuellement en cours d’étude
dans le département film expérimental de l’Institut
de cinéma de Pékin.
-
Take Me Home,
de Ching-Ru Chen- Fiction, 2015, 32’
L’histoire d’une petite fille que sa mère a laissée
aux soins de sa grand-mère, qui est atteinte de
démence sénile.
Le festival se passe au Ciné 104 - 104, avenue Jean
Lolive à Pantin
Take me Home
Détails de la programmation et informations pratiques sur le
site du festival :