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Metteurs en scène

 
 
 
     
 

Gu Xiaogang 顾晓刚

Né en 1988

Présentation

par Brigitte Duzan, 23 avril 2019, actualisé 5 novembre 2020

 

Gu Xiaogang (顾晓刚) est né en 1988 à Fuyang (富阳市), près de Hangzhou. Lors de ses études universitaires en Design de Mode et Marketing, il s’est intéressé à la réalisation de films, documentaires puis de fiction.

 

1. Son premier film, « Dwelling in the Fuchun Mountains » (《春江水暖》), a été choisi comme film de clôture de la 58e Semaine de la Critique au festival de Cannes en mai 2019. Le titre anglais évoque un célèbre tableau de Huang Gongwang (黃公望), peintre de la dynastie des Yuan (1269-1354), « Dwelling in the Fuchun Mountains » (《富春山居图》), qui a inspiré Gu Xiaogang.

 

Le film a pour cadre le parc naturel du fleuve Fuchun (富春江), auquel se réfère le titre chinois du film, le fleuve étant la partie supérieure du Qiantang (钱塘江) qui se jette dans

 

Gu Xiaogang

 

Dwelling in the Fuchun Mountains

 

la baie de Hangzhou. Gu Xiaogang dépeint une famille chinoise moderne confrontée à la démence de la doyenne, diagnostiquée le jour de ses 70 ans. Les quatre fils se relaient pour s’occuper d’elle, bouleversant leur vie familiale. Tourné au cours de quatre saisons pendant deux ans, le film reflète la sérénité des lieux, les saisons se succédant comme au gré d’un tableau que l’on déroulerait lentement.

 

 « Dwelling in the Fuchun Mountains » est annoncé comme le premier volet d’une trilogie inspirée de la peinture chinoise de paysage que Gu Xiaogang a intitulé « Mille li à l’est du fleuve » (《千里江东图》). Le projet a obtenu en 2017 le Prix de la jeunesse Wu Tianming et a également été primé au 8ème festival de Pékin.

 

2. Juste après le confinement, à la fin du printemps 2020 donc, Gu Xiaogang a tourné un court métrage de onze minutes qu’il entend comme un vibrant hommage au cinéma et à la vie qui va avec, libre et résiliente comme le fleuve Fuchun que l’on retrouve comme si on ne l’avait jamais quitté ; ici, son courant que rien n’arrête devient porteur et métaphore d’un art qui apparaît ainsi avoir la même force indomptable. D’où le titre français : « Et vogue le cinéma ».

 

 

 

 

Le titre chinois, lui ; suggère un autre sens symbolique car il n’est autre que celui d’une nouvelle célèbre de Yu Dafu (郁达夫) citée au début du film : « Enivrantes nuits de printemps » (《夏风沉醉的晚上》). Ce court métrage confirme la subtilité de l’écriture filmique de Gu Xiaogang. Délice du confinement, il nous parvient, sous-titré, sous youtube, et mérite un développement complémentaire.

 

 

 

     

 

 

 

 
     
     
     
     
     
     
     
     

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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