Accueil Actualités Réalisation
Scénario
Films Acteurs Photo, Montage
Musique
Repères historiques Ressources documentaires
 
     
     
 

Films

 
 
 
     
 

« Peony Pavilion », subtile rêverie de Yonfan sur « Le Pavillon aux pivoines »

par Brigitte Duzan, 18 janvier 2020

 

Sorti en avril 2001, « Peony Pavilion » (《游园惊梦》) du réalisateur hongkongais Yonfan (杨凡) est inspiré de la célèbre pièce du dramaturge de la fin des Ming Tang Xianzu (汤显祖), mais dans son adaptation en opéra kunqu (昆曲). En effet, vu sa longueur, la pièce a rarement été représentée en entier ; si elle est célèbre, c’est dans sa version en opéra, qui ne comporte que des extraits des principales scènes de la pièce, mais qui a été immortalisée par de grands interprètes, dont Mei Lanfang (梅兰芳).

 

Yonfan est un passionné de cet opéra, auquel il a consacré un documentaire, réalisé aussitôt après « Peony Pavilion » [1] : son film est porté par cette musique raffinée. En même temps, il a situé l’histoire à la fin des années 1920, période troublée en Chine qui est en même temps habitée des idées du 4 mai [2], en particulier sur la condition féminine. Il mêle subtilement les thèmes de l’opéra, et de

 

Peony Pavilion

la pièce, et ceux du contexte historique qu’il s’est choisi, en faisant ressortir un thème commun qui recoupe sa propre thématique au cinéma.  

 

Le film a été présenté en juin 2001 au Festival international de cinéma de Moscou, qui a décerné un prix à l’une des deux actrices principales, et a été primé pour sa photographie au Festival du film asiatique de Deauville en 2002. Il a aussi été projeté au musée Guimet en octobre 2003 dans le cadre d’une programmation spéciale comportant deux autres films de Yonfan [3].

 

Il reste cependant méconnu car il est difficile d’en apprécier la complexité dans toute sa subtilité. Pour tenter de la cerner, il faut en effet d’abord en revenir à la pièce de Tang Xianzu…

 

Le film : première approche

 

Dans une première approche, il convient de résumer les grandes lignes du scénario pour pouvoir le confronter avec ses sources.

 

Peony Pavilion, affiche pour Hong Kong

 

L’histoire se passe vers la toute fin des années 1920, à Suzhou. Courtisane chanteuse d’opéra, Cuihua (翠花) devient la cinquième épouse du chef de la puissante famille Rong, dissolu et opiomane. Dans la somptueuse résidence familiale, l’un des célèbres jardins de Suzhou, Cuihua vit comme dans une prison dorée, chantant pour divertir les hôtes lors des réceptions du patriarche, et fumant de l’opium pour tromper son ennui.

 

Cette existence morne n’est égayée que par les visites de Rong Lan (荣兰), une de ses admiratrices, cousine de la famille férue d’opéra, institutrice

émancipée, hédoniste et volontiers travestie le soir. Entre les deux femmes, la concubine d’un autre âge et la femme émancipée moderne, naît une tendre complicité, portée par un amour commun de la musique.   

 

Pendant ce temps, cependant, la Chine traverse une période chaotique dont les échos feutrés parviennent à s’infiltrer jusque dans la vieille demeure – tout y est feutré, comme les sentiments. Un fringant fonctionnaire de passage vient jeter le trouble dans l’esprit et le cœur de Lan, amour violent mais aussi fugace qu’un orage au mois d’août.

 

Au dehors, le vieux monde s'écroule, la fortune des Rong est dissipée par les folies dispendieuses de son dernier héritier, la résidence est vendue, ses derniers occupants doivent la quitter. Cuihua et sa fille sont recueillies par Lan... et la vie continue ainsi à deux, dans le calme retrouvé. 

 

Le film reprend habilement les personnages et principales scènes de la pièce telles qu’elles ont été adaptées à l’opéra, en jouant sur un habile parallélisme avec la tradition d’interprétation féminine de l’opéra, en la recoupant avec la thématique de la femme émancipée de la fin des années 1920.

 

Inspiration initiale : « Le Pavillon aux pivoines », version kunqu

 

« Le Pavillon aux pivoines » ou Mudanting (《牡丹亭》) est une pièce du dramaturge Tang Xianzu datant de 1598. Dans sa version originale, elle compte cinquante-cinq scènes et a été appréciée d’abord pour ses qualités littéraires [4].

 

La pièce en résumé

 

L’histoire se passe à la fin de la dynastie des Song du Sud. Fille unique d’un haut fonctionnaire impérial, Du Liniang (杜丽娘) a seize ans et s’ennuie car, comme toute jeune fille bien née à l’époque, elle ne peut que lire et faire de la broderie sans pouvoir sortir de la maison.

 

Un beau jour de printemps, échappant à la surveillance de sa mère, elle va se promener dans un jardin isolé, derrière la demeure familiale. Grisée par le spectacle de la nature en fleurs, elle s’endort sous

 

Cuihua et Rong Lan interprétant l’air du « rêve dans le jardin »

un arbre et voit en rêve un jeune lettré avec lequel elle passe quelques instants de bonheur. Mais le songe est interrompu par la chute de pétales de fleurs. Le souvenir de cet instant trop fugace fait naître en elle un amour passionné. Elle dépérit peu à peu et se laisse emporter par son chagrin. Mais avant de mourir, pour que le personnage de son rêve puisse la retrouver, elle peint son portrait qu’elle va cacher dans la rocaille du jardin.

 

Trois ans plus tard, le jeune garçon, bien réel cette fois, dénommé Liu Mengmei, va à la capitale passer les examens impériaux mais tombe malade en cours de route et se retrouve hébergé près du tombeau de Du Liniang qui a été construit dans le jardin, près de l’arbre où elle s’était endormie. Il trouve par hasard le portrait dans la rocaille, voit Du Liniang lui apparaître en rêve et lui expliquer que le juge des enfers lui a permis de revenir sur terre. Exalté après une nouvelle nuit d’amour, bien qu’encore en rêve, Liu Mengmei parvient à exhumer le corps de la défunte ; elle revient à la vie et ils se marient. Mais il leur manque l’aval des parents.

 

Représentation d’opéra dans la maison, l’assistance

 

Quand le père de Du Liniang, après maintes péripéties, est informé de la résurrection de sa fille, il ne peut y croire et fait emprisonner Liu Mengmei pour pillage de tombe et imposture. La fin de la pièce est ensuite conforme à un schéma courant dans le mélodrame classique chinois : Liu Mengmei est classé premier aux examens mandarinaux ; poussé par l’empereur, le père de Du Liniang revient à de meilleurs sentiments envers lui. La pièce se termine par la réunion des époux et des deux familles.

  

Adaptation en kunqu

 

Vu sa longueur et sa complexité, le Mudanting n’a été que rarement représenté en entier [5]. Ce qu’on en connaît généralement, ce sont les quelques scènes choisies pour être adaptées en opéra kunqu [6], et ce dès le vivant de Tang Xianzu, bien qu’il n’ait pas écrit la pièce dans cette intention. Mais ce sont ces scènes interprétées par de grandes stars de l’opéra, dont Mei Lanfang au début du 20e siècle, qui ont scellé la renommée de la pièce, en concentrant l’attention sur les scènes devenues quasiment légendaires : la promenade dans le jardin (游园) et le rêve interrompu (惊梦) de la scène dix, et la poursuite du rêve (寻梦) de la scène douze.

 

Ce sont ces scènes, avec les airs correspondants, qu’a également retenues Yonfan. C’est autour d’elles et de leur musique qu’il a construit la trame de son film, ce qui explique le titre chinois, qui signifie « promenade dans le jardin et rêve interrompu » (《游园惊梦》).

 

Dans le film, c’est une actrice qui chante les airs correspondant au rôle de Du Liniang dans l’opéra, l’actrice japonaise Rie Miyazawa qui interprète le rôle de Cuihua. Mais c’est une autre actrice qui lui donne la réplique pour chanter les airs de Liu Mengmei, en l’occurrence Joey Wong dans le rôle de Rong Lan. Dans le kunqu, les rôles étaient à l’origine interprétés par des hommes et des femmes. Mais les femmes ont été interdites sur scène en 1762 par un décret de l’empereur Qianlong ; l’interprétation est alors devenue

 

Joey Wong en Rong Lan, férue d’opéra, décor baroque

uniquement masculine, tradition qui sera reprise par Mei Lanfang au début du 20e siècle et par le Centre d’étude du kunqu lors de sa fondation à Suzhou en 1921. Mais il existait aussi au 18e siècle des troupes de kunqu entièrement féminines, l’empereur Qianlong en a interdit une.

 

Le choix d’une interprétation féminine pour les deux rôles de Du Liniang et Liu Mengmei a en outre une incidence sur les caractères des personnages de Cuihua et Rong Lan, et de là sur le dénouement final du film, qui rejoint en un sens celui de la pièce, mais avec la même optique féminisée.

 

Cependant, le personnage de Rong Lan ne se comprend bien que replacé dans le contexte historique choisi par Yonfan : celui de la fin des années 1920.

 

Autre contexte thématique : la fin des années 1920

 

Outre l’atmosphère de l’opéra, le film reflète aussi celle de la fin des années 1920, avec une double composante : d’une part, la fin d’une époque et une tristesse fin-de-siècle, et d’autre part l’élan du mouvement du 4 mai, avec toute une imagerie liée à l’idéal d’émancipation féminine propre à ce mouvement.

 

Décadence fin-de-siècle

 

Rong Lan, femme moderne

 

C’est la décadence d’une grande famille traditionnelle qui forme la toile de fond de l’histoire, et en l’occurrence une famille de Suzhou qui continue de vivre dans un luxe raffiné comme sous l’empire, mais plus pour longtemps. Le patriarche est opiomane et finit peu à peu de dilapider la fortune familiale par ses extravagances. Mais c’est aussi un cadre idéal pour mettre en scène les représentations d’opéra telles qu’elles se passaient depuis les Ming, et sans doute bien avant : représentations dans le jardin familial à l’occasion d’un

anniversaire ou autre fête, ou dans une maison de courtisanes, comme celle où chantait Cuihua avant d’entrer dans la famille Rong.

 

Le kunqu était un art de lettré comme la calligraphie, la poésie et la peinture, art raffiné menacé par le déclin même des familles qui le préservaient au même titre que leurs collections de porcelaines et d’objets anciens. Les collections sont peu à peu vendues, le kunqu suivra, inéluctablement, le même sort. Celui que l’on connaît aujourd’hui a la qualité d’une pièce de musée restaurée. Le film donne une idée réaliste de qu’a pu être l’original.

 

Féminisme du 4 mai

 

En même temps, la fin des années 1920 est celle d’une ouverture, et d’un formidable bouillonnement d’idées, dont celle que le pays ne sortira de son arriération que si les femmes « sortent du boudoir », c’est-à-dire si elles ne sont plus astreintes à un rôle suranné de mère attentionnée et d’épouse chaste au sein de la famille. L’heure est donc à l’émancipation de la femme, qui passe par son accès à l’éducation, dans un contexte de patriotisme exacerbé. Emancipation qui se traduit aussi par

 

La paix retrouvée

l’émergence d’une littérature féminine, avec des œuvres qui reflètent l’enthousiasme initial, bientôt suivi de désillusion [7].

 

Rong Lan est l’une de ces femmes émancipées, ou se voulant telle, assumant avec fougue un rôle, nouveau à l’époque, d’éducatrice dans un établissement d’enseignement pour filles. Yonfan évoque le discours patriotique, et l’engagement auprès des élèves, pour beaucoup venant de familles pauvres. Mais elle est aussi à la charnière entre deux mondes, vivant encore des quelques trésors préservés de la fortune familiale, et dans la même culture raffinée, celle de l’opéra en particulier, et la même confusion des genres.

 

Le dénouement

 

Le dénouement, dans ce cadre, peut-être lu à la fois comme relevant du même esprit que celui de la pièce de Tang Xianzu, et de celui de la fin des années 1920.

 

La pièce se termine par l’union des deux jeunes gens et la réunion familiale en conformité avec l’idéal confucéen d’harmonie familiale, comme fondement de l’harmonie sociale : fin du chaos entraîné par les libertés permises par le rêve, et la condition de fantôme.

 

Le jardin comme féérie

 

C’est un peu la même chose dans le film : fin des soucis causés par la ruine de la famille, et fin des égarements des sens provoqués par le passage rapide d’un jeune fonctionnaire venu en inspection, comme les envoyés de l’empereur dans le temps. Le fauteur de troubles reparti, la vie reprend son cours tranquille. Mais le couple n’est plus celui traditionnel de la famille confucéenne, c’est plutôt un couple d’opéra, qui vit selon des normes encore à l’écart de celles de la société, ici aussi à la charnière entre deux époques

et deux mondes : le bonheur paisible des deux femmes dans la scène finale repose sur l’évocation de leurs souvenirs nostalgiques du passé.

 

En même temps, cette scène finale évoque une nouvelle de 1923 de l’une de ces écrivaines qui ont émergé dans la mouvance du mouvement du 4 mai : Lu Yin (庐隐) [8]. Formée à l’Ecole normale supérieure de femmes de Pékin, Lu Yin est représentative de tout un groupe d’amies écrivaines qui, à la même époque, se sont lancées dans la bataille de l’écriture. Dans leurs écrits des années 1920, souvent autobiographiques, transparaît le très fort attachement qui les liait, avec parfois des nuances ambiguës, mais surtout une grande douceur.

 

Dans ce contexte, le dénouement de Yonfan rappelle la nouvelle de 1923 de Lu Yin, l’une de ses plus connues : « Les amies du bord de mer » (《海滨故人》). Ecrite à la première personne et construite autour d’une série de lettres et de conversations, la nouvelle conte les histoires de plusieurs camarades de classe : étudiantes brillantes, elles obtiennent leurs diplômes puis épousent l’homme qu’elles ont choisi, en contrevenant aux règles du mariage arrangé – c’est une victoire, mais

 

Des photos comme des tableaux

victoire à la Pyrrhus. Elles s’aperçoivent bien vite que leur vie n’est pas ce qu’elles avaient rêvé : elles ont réussi à vaincre les traditions, sur le plan éducatif et familial, mais elles se sentent seules, regrettant l’intimité qu’elles avaient entre elles et les espoirs qui étaient les leurs du temps de leurs études.

 

Leur rêve est désormais de se faire construire une maison au bord de la mer, où elles puissent vivre ensemble, loin du tumulte de la foule – tumulte de la foule qui est la description de la société que donne Cuihua à sa fille au début du film, en lui expliquant qu’elle y a échappé en entrant dans le jardin de la famille Rong.

 

Rong Lan et Cuiha pourraient être de ces « amies du bord de mer » qui rêvent leur vie pour s’évader des déceptions de la réalité.

 

Un film d’un grand raffinement

 

La force du film de Yonfan tient à la partition musicale sur laquelle il est construit et aux airs d’opéras qui viennent scander la progression de l’histoire. D’ailleurs, chaque fois que le scénario s’en éloigne, le film en pâtit, et l’on attend avec impatience de retrouver un air de kunqu.

 

Rie Miyazawa en Cuihua

 

Récit un peut trouble, ponctué de rêveries musicales, le film décrit la solitude et le désert affectif de femmes prisonnières du luxe de vieilles maisons seigneuriales, au service de maîtres raffinés mais dissolus, et réduites au rang d’objets précieux de collection, mais au charme éphémère. L’esthétisme du film rappelle celui, sur un sujet semblable, des « Fleurs de Shanghai » (《海上花》) de Hou Hsiao-hsien (侯孝贤). D’ailleurs les noms des personnages se prêtent bien à cette analogie, Rong Lan (荣兰) signifiant « glorieuse orchidée » et Cuihua (翠花) « fleur de jade ». La beauté éthérée de Caihua rappelle par certains côtés aussi les fantômes séduisants des films adaptés des contes du Liaozhai de Pu Songling

 

Au raffinement de l’opéra répond le raffinement des décors et des costumes, créés par Yonfan lui-même, qui était styliste. Quant à la demeure où a été tourné « Peony Pavilion »,

c’est l’un des jardins célèbres de Suzhou. Ces décors sont sublimés par la photographie, de Henry Chung (锺有添) [9], qui a d’ailleurs été primée au festival du film asiatique de Deauville.

 

Production somptueuse, le film doit aussi une grande part de son succès à ses deux actrices : Joey Wong (王祖贤) dans le rôle de Rong Lan et Rie Miyazawa dans celui de Cuihua (翠花). Chacune apporte une image propre au rôle qu’elle interprète :

-    la première apporte en filigrane l’image du grand rôle qui l’a fait connaître, en 1987, celui de la séduisante revenante Nie Xiaoqing (聂小倩) dans « A Chinese Ghost Story » (《倩女幽魂》) de Ching Siu-tung (程小东), inspiré du conte du Liaozhai de Pu Songling qui avait déjà été inspiré à Li Han-hsiang (李翰祥) son « Ombre enchanteresse » (《倩女幽魂》) en 1960.

-    Mais l’« ombre enchanteresse » est plutôt la japonaise Rie Miyazawa ; au jeu élégant d’une actrice et chanteuse de kunqu elle ajoute un côté universel et intemporel.

 

Le rôle de l’inspecteur Xing Zhigang (邢志刚) est interprété par un acteur que Yonfan a découvert : Daniel Wu (吴彦祖) qui lui doit son premier rôle, dans « Bishonen » (《美少年之恋》), en 1998.

 

La voix de la narratrice est celle de la grande actrice Brigitte Lin, qui était déjà la narratrice de « Bishonen ». Et, petit clin d’œil en passant, Yonfan apparaît en professeur de danse dans la séquence de la leçon de valse.

 

Joe Wong et Daniel Wu

 

Enfin, le film a été produit par la grande réalisatrice Ann Hui (许鞍华), née la même année que Yonfan…

 

Peony Pavilion, sous-titres chinois

 

 


 

[1] Il s’agit de “Breaking the Willow” (《凤冠情事》), sorti en 2003, en hommage à trois grands interprètes, Zhao Wenlin (赵文林) et les actrices Wang Fang (王芳), et Zhang Jiqing (张继青).

[2] Le mouvement du 4 mai est, en 1919, un tournant dans l’histoire de la Chine, au lendemain de la signature du traité de Versailles : il a débouché sur une véritable révolution dans les esprits, se traduisant en termes socio-culturels. Voir : http://www.chinese-shortstories.com/Reperes_historiques_

La_litterature_chinoise_au_vingtieme_siecle_2.htm

[3] Programmation faisant suite au don fait par Yonfan au musée Guimet de rouleaux de peinture Song de sa collection personnelle, rouleaux d’une valeur inestimable qui en font l’un des éminents donateurs du musée.

[6] Le kunqu est la plus ancienne forme d’opéra en Chine et il a connu son âge d’or sous les Ming et au début des Qing, aux 16e et 17e siècle, du temps de Tang Xianzu. Il n’avait pas destiné sa pièce à être interprétée ainsi, mais c’était un développement naturel dans le contexte de l’élite lettrée qui constituait à la fois les lecteurs de la pièce et les amateurs de cet opéra.

Sur le kunqu et sa représentation, voir : L'opéra kunqu : acteurs, texte et représentation, par Shih-lung Lo

[7] Sur la littérature féminine en Chine aux lendemains de 1919, voir :

http://www.chinese-shortstories.com/Histoire_litteraire_feminine_chinoise_histoire_I.htm

[9] Chef opérateur qui avait déjà signé la photographie de « Bishonen » en 1998 ; c’est lui qui a aussi signé celle du « Public Toilet » (人民公厕》) de Fruit Chan (陈果), un ami de Yonfan : c’est lui qui a écrit le scénario de « Bugis Street »…

 

 

     

 

 

 

 

 
     
     
     
     
     
     
     
     

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Qui sommes-nous ? - Objectifs et mode d’emploi - Contactez-nous - Liens

 

© ChineseMovies.com.fr. Tous droits réservés.

Conception et réalisation : ZHANG Xiaoqiu