C’est aussi une célébration de la vie, mais une
célébration
Judou
amère, dans une tonalité bien plus sombre et pessimiste,
dénonçant les travers d’une société bridée par la rigidité
de ses règles morales, sans laisser aucune place légitime à
la passion et au désir. Primé au festival de Cannes, c’est
le premier film chinois à avoir été nominé aux Oscars, mais
c’est aussi le premier film de Zhang Yimou à avoir fait
l’objet d’une interdiction.
Si
« Le
Sorgho rouge »
était adapté d’une nouvelle de Mo Yan (莫言),
« Judou » est adapté d’une nouvelle de Liu Heng (刘恒),
primée en 1987, « Fuxi, Fuxi » (《伏羲伏羲》).
Le film prend tout son sens analysé en regard de la
nouvelle ; il en a éliminé les éléments les plus
tendancieux, et a pourtant suscité l’ire des autorités du
cinéma, montrant une fois de plus qu’un cinéaste ne peut se
permettre les audaces - ou le réalisme - d’un écrivain.
Une histoire de passion interdite
Fuxi, Fuxi
Seconde nouvelle
publiée par Liu Heng, « Fuxi, Fuxi » est une sorte de conte
tragique écrit dans un style réaliste propre à l’auteur
[1].
Il part du mythe fondateur chinois de Fuxi et Nüwa (伏羲与女娲),
frère et sœur incestueux qui se sont unis pour repleupler le
monde alors que l’humanité avait été décimée par un déluge.
Mais Liu Heng en offre une relecture subversive qui est en
fait une critique teintée d’ironie d’une société chinoise où
les passions sont étouffées pour préserver avant tout
l’ordre et l’harmonie.
L’histoire est datée dès la première phrase : elle commence
à l’automne 1944. Veuf déjà âgé resté sans enfant après
trente ans de mariage, un riche propriétaire du nom de Yang
Jinshan (杨金山)
s’achète une jeune et jolie nouvelle épouse, Wang Judou (王菊豆),
dont il espère un héritier. Mais ses efforts étant vains,
furieux et frustré, il la bat et la maltraite comme il l’a
fait de ses épouses précédentes.
Le neveu de Yang Jinshan, Yang Tianqing (杨天青),
entend les cris de Judou toutes les nuits et tombe bientôt
amoureux d’elle. Ils cachent leur passion croissante, mais
Judou tombe enceinte et donne naissance au fils tant
attendu, Tianbai (天白).
Jinshan est aux anges, mais, victime d’un accident, il reste
paralysé. Il prend alors conscience de ce qui s’est tramé
derrière son dos, et tente d’étrangler le bébé. Tianqing et
Judou le sauvent, mais se vengent en humiliant le vieillard
impotent tout en continuant leur liaison.
Ils tentent d’éviter une nouvelle grossesse en prenant des
précautions prescrites par la sorcière du village ;
douloureuses, elles n’empêchent pas Judou d’attendre un
second enfant. En outre, Tianbai, en grandissant, découvre
la relation de sa mère et de son « cousin ». De honte,
Tianqing se suicide, et Judou donne naissance à un bébé
malingre.
L’histoire apparaît ainsi comme l’envers du mythe de
création de Fuxi et Nüwa : les amours illicites et
incestueuses ont chez Liu Heng des conséquences
destructrices. « Fuxi, Fuxi » est une fable moderne qui
dépeint l’enfermement cruel des individus dans un société
figée dans ses interdits où les pulsions sexuelles sont
condamnées comme dangereuses, car subversives de l’ordre
patriarcal qui maintient la cohésion familiale et sociale.
Nüwa est claustrée, et Fuxi condamné.
Judou
Selon ses propres dires, Zhang Yimou a été attiré par le
réalisme de la nouvelle, opposé au romantisme sauvage et
idéaliste du « Sorgho rouge » :
« Dans “Le Sorgho rouge”, la nature humaine, avec sa
fureur de vivre, sa désobéissance et sa créativité, est
idéalisée. La nouvelle de Liu Heng, au contraire, est
parfaitement réaliste. Elle reflète les vraies mentalités.
C’est ce réalisme qui m’a attiré dans la nouvelle et m’a
poussé à l’adapter… »
Zhang Yimou est passé de la célébration
orgiastique de la vitalité humaine à l’examen bien plus
sombre de l’enfermement dans une société corsetée, examen
dénonciateur qu’il poursuivra dans
« Epouses
et concubines » (《大红灯笼高高挂》).
Les murs de la teinturerie gardent la même débauche de
couleurs que dans le premier film, et on retrouve l’aspect
carnavalesque de renversement rituel de l’autorité
supérieure, mais le rituel a perdu sa capacité libératoire,
la réalité est la répression de l’individu et la force des
conventions.
Le travail sur le scénario a résulté d’un travail en commun
de Zhang Yimou avec Liu Heng, qui est aussi un excellent
scénariste. L’histoire a été conservée dans ses grandes
lignes, mais l’adaptation a consisté, comme souvent, à
resserrer les fils narratifs tout en faisant ressortir des
éléments visuels propres au style de Zhang Yimou. Il en
résulte des différences importantes, dont l’une est
fondamentale.
Différences avec la nouvelle
1. En accord avec Liu Heng,
Zhang Yimou a
supprimé la référence au mythe (d’où le changement
de titre), donc modifié les liens entre Judou et
Tianqing : il n’est plus question d’inceste,
et c’est vraiment une différence fondamentale
– fondamentale pour l’esprit du film, mais aussi
pour son acceptation par les autorités de censure.
Elle est bien soulignée dans le film : Judou ne
se laisse entraîner par sa passion que quand elle a
compris que Tianqing n’est qu’un neveu adopté
de Jinshan.
En outre, dans le film, l’histoire ne se passe plus
dans les années 1940, mais vingt ans plus tôt,
dans les années 1920. Les deux modifications se
renforcent : bien des choses peuvent se justifier
dans un passé que l’on peut encore qualifier de
« féodal ». La critique de la société peut bien
mieux passer ainsi auprès des censeurs.
Mais la suppression de la référence à l’inceste a
Le film et ses
récompenses
des conséquences sur le sens du film : chez Liu Heng, la
force subversive de l’inceste s’ajoute à l’opprobre d’une
liaison adultère ; la honte ressentie par Tianqing en est
d’autant plus forte, surtout aux yeux de son fils, et
justifie son suicide. Chez Zhang Yimou, c’est la seule force
de la passion qui est subversive et condamnée.
Tianqing dans la
teinturerie
Commentant cet aspect de son film en 1996 dans une
interview, il a déclaré : « Nous avons une longue
tradition nationale de suppression du désir (mièjué
rényù
灭绝人欲) ».
Or, désir et passion sont des forces créatrices,
c’est le thème aussi du
« Sorgho
rouge » -
thème personnifié
par
Gong Li (巩俐),
au moment même du début de sa liaison avec Zhang
Yimou : on ne peut s’empêcher de voir dans les deux
films une préoccupation très personnelle, un trait
presque autobiographique.
2. L’autre différence fondamentale avec la nouvelle est dans
la fin de l’histoire, bien plus tragique dans le film
que celle de la nouvelle : le suicide de Tianqing se termine
en parricide, Tianbai achevant son père à coup de bâtons, et
l’histoire se conclut par l’incendie de la teinturerie par
Judou, gestes désespérés soulignant une situation sans
issue. La nouvelle était beaucoup plus sobre, mais le film
reste dans sa logique de sentiments exacerbés dont personne
ne peut sortit indemne. Il y a dramatisation, à l’encontre
de l’esprit du mélodrame chinois qui demande une fin
apaisée, sinon heureuse.
3. Les références au mythe perdurent dans les
appellations que se donnent Tianqing et Judou,
reprises de la nouvelle ; elles ne soulignent plus
l’inceste, mais les proches liens de parenté. Il y a
par ailleurs reprise du thème mythique de la grotte
à la fin du film ; Judou et Tianqing font l’amour
jusqu’à la fin en se cachant, derrière les cuves de
la teinturerie ou dans les champs, mais, la dernière
fois, ils descendent dans une cave où ils sont à
deux doigts d’étouffer, ce qui entraîne la
conclusion du film. L’action, en ce sens, est
resserrée et homogène.
4. Ce qui fait la grande différence, non plus dans
la narration, mais dans l’aspect visuel, propre au
cinéma et au style de Zhang Yimou, c’est
l’utilisation formidable des couleurs,
l’impact de la couleur se substituant, en quelque
sorte, à celui du verbe dans la nouvelle.
Gong Li et Li Baotian
Un sommet de l’art de Zhang Yimou
La maison comme
symbole d’enfermement
« Judou » marque un sommet de l’art de Zhang Yimou.
Il dresse un portrait de femme bridée dans ses
désirs, et devenue rebelle par nécessité vitale, en
quelque sorte. L’épouse du teinturier sadique qu’est
Judou est le pendant de la femme du lépreux du
« Sorgho rouge », celle du maître de la grande
maison d’« Epouses et concubines » venant compléter
la trilogie des femmes opprimées et maltraitées,
mais insoumises,qui forment le début de la
filmographie de Zhang Yimou.
Les hommes, en revanche, dans « Judou », sont impotents ou
faibles, impotent comme Jinshan, ou faible comme Tianqing.
Comme l’a dit Zhang Yimou :
« Yang Tianqing est typique : il a le désir, mais pas de
courage. Il est furtif, se cache derrière les murs par peur
de l’opinion extérieure ; terriblement opprimé, il a une
mentalité déformée. Il est condamné … le film devrait
projeter l’ombre de Tianqing sur chacun de nous. »
Judou, scènes «
d’alcove »
Cette critique sociale qui va bien au-delà de la
satire de Liu Heng est portée par des images
éblouissantes et des acteurs remarquables.
D’éblouissantes images, soutenues par la musique
Le film est peut-être d’abord une fête visuelle ;
c’est par la magie de la couleur que Zhang Yimou
transmet son message. Pour lui, dans ces premiers
films au moins, c’est la couleur qui est
l’expression de la passion, une couleur stimulante
et vibrante.
Les couleurs de la
teinturerie,
jaune, ocre… couleurs
de terre
Les couleurs de la
teinturerie 2,
bleu et rouge
Elle l’est ici d’autant plus que « Judou » a été
filmé en Technicolor, technique qui avait été
abandonnée ailleurs à l’époque. Un premier procédé,
bichrome, avait été mis au point en 1916 par la
Technicolor Motion Picture Corporation, mais c’est
le procédé trichrome, inventé en 1928, qui fit les
beaux jours de la société, et du cinéma hollywoodien
des années 1930-1940. Quand la société décida
d’abandonner le procédé, deux usines furent fermées,
mais la troisième fut démantelée et vendue à la
Chine.
Tourner en
Technicolor nécessitait cependant une caméra
spéciale, dont la location coûtait une fortune.
C’est grâce à son coproducteur et financier
japonais, Tokuma, que Zhang Yimou a pu avoir
les fonds nécessaires
[2].
Les couleurs des cuves et des tissus de la
teinturerie sont celles des grands films de l’âge
d’or de Hollywood, et en particulier les musicals de
la MGM.
En outre, Zhang Yimou a souligné que la pellicule
était neuve,
ce qui n’était pas le cas de ses films précédents, dont la
couleur avait tourné.
Enfin, outre la technique de l’image, la photo est
d’une exceptionnelle qualité : elle est signée
Gu Changwei (顾长卫),
le grand chef opérateur de la cinquième génération,
sorti, comme Zhang Yimou du département photo de
l’Institut du cinéma de Pékin en 1982, et comme lui
fasciné par la lumière et les jeux de couleur. C’est
lui, aussi, qui a été le chef opérateur du
« Sorgho
rouge »,
ce qui ajoute un
lien supplémentaire - stylistique - avec « Judou ».
La photo lumineuse de
Gu Changwei
Notons aussi que la musique est un autre lien : celle des
deux films est signée
Zhao Jiping (赵季平),
grand compositeur, aussi, des débuts de la cinquième
génération, qui avait déjà composé la musique de « La terre
jaune ». …
Un remarquable trio d’acteurs
Li Wei en 1990
Evidemment, la tête d’affiche est
Gong Li (巩俐),
une Gong Li dont on se souvient longtemps exhibant
son corps couvert de bleus, dans un geste symbolique
de défi bien plus que de désespoir. Et une Gong Li
qui reprend le rôle là où elle l’avait laissé à la
fin du
« Sorgho rouge »,
sans guère de hiatus.
Mais il ne faut pas négliger pour autant les deux
rôles masculins à ses côtés :
Li Baotian (李保田)
dans le rôle de Tianqing et Li Wei (李纬)
dans celui de Jinshan.
Le premier est un acteur,né en 1946, venu du
théâtre, dont le rôle de Tianqing est l’un des
sommets de la carrière. On l’a retrouvé récemment
avec toujours le même plaisir dans
« Le promeneur d’oiseau » de Philippe
Muyl.
Quant à Li Wei, peu connu, il a une présence
symbolique. Né en 1919 et mort à Shanghai en 2005,
il est surtout connu pour son rôle dans
« Printemps
dans une petite ville » (《小城之春》)
de
Fei Mu (费穆) :
c’est lui qui interprète le rôle de
Zhang Zhichen (章志忱),
l’ami d’enfance de Dai Liyan (戴礼言).
Non seulement
« Printemps
dans une petite ville »
est l’un des rares films dont Zhang Yimou reconnaît
l’influence sur son œuvre, c’est en outre un film
dont la thématique – de répression du désir par
éthique familiale et sociale - est proche de celle
de « Judou ». Li Wei fait l’effet d’une citation, ou
d’un hommage.
… et dans Printemps
dans une petite ville
Mais une erreur de casting ?
Avec le recul, cependant, le choix de
Li
Baotian
pour le rôle de Yang Tianqing apparaît lourd de conséquences
sur l’équilibre et l’image des rôles dans le film. Dans la
nouvelle de Li Heng, le « neveu » est du même âge que Judou,
il a même quelques années de moins. Il est terrorisé par son
oncle, mais a l’élan et la fougue des jeunes de vingt ans.
Dans le film, Li Baotian apparaît nettement plus âgé que
Judou. Né en 1946, il a en fait une vingtaine d’années de
plus que
Gong Li, qui est née en
1965. Qui plus est, il venait de jouer le rôle du père dans
le film de
Huang Shuqin
(黄蜀芹)
« Woman, Demon, Human »
(《人.鬼.情》) ;
c’est le genre de rôle, paternel et bienveillant, qui va
devenir son image de marque.
Zhang Yimou ne semble pas avoir cherché à lui
donner un air juvénile ; il en a fait un homme qui a passé
la quarantaine, et qui, comme son oncle, finalement, se
réjouit d’avoir un fils. Mais il n’a aucune part dans la
maisonnée, c’est très net quand l’oncle meurt, il n’a aucun
droit à quelque héritage que ce soit et doit quitter la
maison pour ne pas nuire à la réputation de la veuve.
Tianqing est un pauvre hère, dont le village se moque quand
il pleure lors de l’anniversaire de l’enfant. Dans ces
conditions, on ne l’imagine pas en rebelle. Et Zhang Yimou
en rajoute en le montrant prodiguant des soins filiaux à son
oncle aux yeux du village, car il craint encore plus les
commérages que les fureurs du vieil homme. Cette option fait
apparaître Judou comme la seule véritable rebelle, la seule
par nature, pourrait-on dire, parce qu’elle est jeune et
qu’elle est femme. C’est un leitmotiv dans la filmographie
de Zhang Yimou, au moins à ses débuts.
La conséquence de ce choix délibéré – qui pousse vers une
sorte de sentiment de destin immanent - est d’alourdir le
film, de lui enlever la fraîcheur et l’élan de la nouvelle,
élan que
Zhang Yimou a ensuite du
mal à faire passer par les images et la musique, surtout à
la fin.
Une interdiction qui en annonce d’autres
Zhang Yimou a été élu meilleur réalisateur à Cannes, en mai
1990, ce qui a suscité l’ire des autorités de censure
chinoises qui ont interdit le film. On a beaucoup glosé sur
les raisons de leur colère à l’égard du film, en pointant du
doigt les scènes « de lit » osées, la nudité meurtrie de
Gong Li,
tout ce qu’il y a de visuellement choquant dans le film
ainsi que l’amoralité du couple, même sans inceste.
En fait, leur ressentiment était bien plus profond. C’est le
côté excessivement sombre de la tragédie qui a rebuté les
censeurs. « Judou » est une vision désabusée de la société
chinoise, une vision d’enfermement sans issue symbolisé par
les murs de la teinturerie, comme il le sera par ceux de la
maison patriarcale d’« Epouses
et concubines »,
sans l’échappatoire du rituel libérateur du
« Sorgho
rouge ».
L’enfermement est ici celui d’une souricière, et il vaut
pour tous, hommes comme femmes, soumis indistinctement au
pouvoir autoritaire d’un vieil homme, symbole suffisamment
fort sans même qu’on y ajoute la possible lecture symbolique
par analogie du pouvoir politique.
C’est une histoire sans héros, ou d’anti-héros sans
moralité, et cela même est suffisant pour affoler les
censeurs. Mais le film arrivait en outre après
« Le
Sorgho rouge »,
dont
les projections avaient inquiété les autorités, les
spectateurs sortant en imitant les porteurs de palanquin et
entonnant leurs chants. Le film a choqué les gens du Bureau
du cinéma et, quand il a décroché l’Ours d’or à Berlin en
février 1988, ils ont accusé le réalisateur d’offrir une vue
outrée des Chinois pour plaire aux Occidentaux. La
controverse s’est déchaînée dans les journaux mais Zhang
Yimou est resté silencieux.
Or, deux ans plus tard, il sort un film encore plus
tendancieux, encore plus problématique, primé au festival de
Cannes et nominé pour les Oscars en langue étrangère. Les
autorités chinoises du cinéma ont tenté de le retirer de la
liste des nominés, sur la base du fait qu’il n’était pas
sorti en Chine, mais en vain : il était sorti à Hong Kong
pendant l’hiver 1990.
Or la réaction du public de Hong Kong a aussi été mitigée.
Ni les scènes de sexe ni les allusions aux structures
féodales du pouvoir ne sont suffisantes pour expliquer ce
rejet ; il y a des précédents dans le cinéma chinois dans
les années 1980. La critique des institutions féodales était
même favorisée par le pouvoir. Dans « Judou », au moins à
première vue, l’adultère n’est pas présenté favorablement ;
le couple est puni par la mort et la séparation. Le film
aurait donc dû pouvoir être autorisé après quelques
coupures, comme l’a suggéré au départ le Bureau du cinéma.
C’est vraiment le ton du film qui a le plus mécontenté les
autorités et a suscité un malaise dans le public chinois. Et
c’est la base du film, ce sur quoi Zhang Yimou n’était pas
prêt à transiger. Il était alors encore ferme dans ses
principes.
Le film, avec sous-titres anglais
Recherches effectuées pour le CDCC, en complément de la
présentation du film à l’Institut Confucius de Paris Diderot
dans le cadre du cycle De l’écrit à l’écran, le 3 mars 2016.
[1]
Pour une analyse plus précise de la
nouvelle, voir :
[2]
Le contrat a été signé avant les
événements de Tian’anmen qui se sont déroulés
pendant la production du film. Le climat délétère
qui a régné en Chine ensuite a également pesé sur la
réception du film.