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« Back to 1942 » : Feng Xiaogang bien en deçà de Liu Zhenyun

par Brigitte Duzan, 30 novembre 2012, révisé 14 octobre 2013

 

« Back to 1942 », en chinois simplement « 1942 » (《一九四二》), est sorti sur les écrans chinois ce jeudi 29 novembre. Dès le premier jour, il a fait plus de trois millions de yuans de recettes, battant le record réalisé par « If you are the one 2 » qui en a fait deux millions et demi. 

 

Il a été projeté en première mondiale au festival de Rome (9-17 novembre) : c’était l’un des deux « films surprise » annoncés en dernière minute par le nouveau directeur du festival, Marco Müller, à la manière de ce qu’il faisait au festival de Venise. Les premières critiques s’accordaient pour en faire sans doute le meilleur film de Feng Xiaogang (冯小刚) à ce jour.

 

Tous les ingrédients étaient réunis pour assurer au moins un succès commercial : un scénario d’après un récit de Liu Zhenyun (刘震云) touchant une tragédie méconnue de l’histoire chinoise récente, une vingtaine

 

1942, affiche chinoise

d’excellents acteurs, populaires qui plus est, une équipe de premier ordre, et un budget aussi explosif que le reste.

 

Le film reste cependant en deçà du récit de Liu Zhenyun, et des recherches personnelles qu’il a réalisées pour l’écrire.

 

Une longue maturation

 

Feng Xiaogang et Liu Zhenyun présentant le film

 

Le film est inspiré d’un récit de Liu Zhenyun intitulé « Memory of 1942 » (《温故1942)  et publié en 1993. Feng Xiaogang l’a lu dès sa parution et a eu tout de suite l’intention de l’adapter. C’est son vieil ami et complice, l’écrivain Wang Shuo (王朔), avec lequel il travaillait alors, qui le lui a apporté (1).

 

Les circonstances n’ont cependant pas permis tout de suite à Feng Xiaogang de poursuivre son idée : la société de production qu’il avait créée avec Wang Shuo est obligée de cesser ses activités en 1997,

Feng Xiaogang perd tout l’argent investi et met longtemps à surmonter cet échec. Quand il reprend la réalisation, c’est d’abord pour faire des comédies de fin d’année.

 

Mais il ne cesse de penser au récit de Liu Zhenyun, et il reprend l’idée en 2000, sept ans après sa première lecture. Il est en train de tourner « A Sigh » (《一声叹息》), sur un scénario de Wang Shuo, dont le succès l’incite à penser que le moment est peut-être venu de tenter une adaptation ; il organise même une réunion avec des amis cinéastes et des professionnels du cinéma pour discuter des possibilités. La conclusion générale est négative : impossible ! Liu Zhenyun se souvient être resté tout seul avec Feng Xiaogang : alors, lui demanda-t-il, qu’est-ce que tu en penses ? – Je pense que c’est faisable, répondit le réalisateur.

 

Le scénario est cependant resté au point mort pendant des années. On devine les frictions avec la censure. Avec son humour habituel, Feng Xiaogang a expliqué avoir pensé aller de l’avant sans s‘en préoccuper :

      “先斩后奏、奉子成婚”

      xiānzhǎn hòuzòu、fèngzǐ chénghūn

      exécuter d’abord, faire le rapport ensuite;

 

Back to 1942

      se marier à la sauvette, l’enfant déjà conçu

 

Le scénario a cependant fini par voir le jour, après une dizaine de remaniements successifs. Le tournage a commencé à la mi-octobre 2011, et a duré 135 jours. Le film devait sortir à la fin de l’été 2012, mais la post-production a été plus longue que prévue. Il aura donc fallu au total dix-neuf ans pour que Feng Xiaogang réalise son rêve.

 

Pourquoi y tenait-il autant ?

 

L’histoire de la sécheresse de 1942

 

Feng Xiaogang a dit avoir été tellement touché par le récit de Liu Zhenyun qu’il a voulu l’adapter. Il faut dire qu’il est particulièrement prenant.

 

L’histoire racontée par Liu Zhenyun

 

Les victimes

 

C’est un texte relativement court, vingt cinq pages format word, mais qui mêle recherche documentaire et interviews de proches pour faire un récit vivant de cet épisode tragique, récit qui relativise la mémoire historique en montrant que chacun en garde un souvenir personnel et subjectif qui n’est pas forcément celui des reportages et statistiques.

 

Le récit commence par une introduction qui pose le problème : en 1942, la province du Henan a subi une terrible

sécheresse (大旱灾) qui a duré près d’un an, de l’été 1942 au printemps 1943, entraînant une famine suivie, alors que la situation se rétablissait, d’un nuage de sauterelles affamées qui anéantit les récoltes et finit de semer la désolation dans la région. La famine a touché quelque cinq millions de personnes, dont les conditions de survie furent encore aggravées pendant l’hiver, par le froid et la neige : on estime que plus de trois millions sont mortes de faim.

 

Or, en février 1943, deux journalistes étrangers, l’un américain, correspondant de l’hebdomadaire Time, l’autre anglais, envoyé par le Times de Londres, se rendent sur les lieux pour évaluer la situation et faire un reportage. Ils sont reçus en grande pompe par les autorités locales qui leur offrent un festin royal dont Liu Zhenyun décrit la douzaine de plats, concluant que, lors de catastrophes naturelles, en Chine, les victimes ne se trouvent que dans le peuple ; les autorités ne sont pas touchées.

 

En outre, continue Liu Zhenyun, il est vrai qu’il s’est passé des événements aussi meurtriers dans le monde à la même époque, mais, cinquante ans plus tard, on en a gardé la mémoire ; en revanche, qui se souvient des trois millions de morts du Henan ? Même l’ami qui lui en parle pour la première fois ne le lui présente pas comme un événement important : une graine de sésame, pas une pastèque (是芝麻而不是西瓜), dit Liu Zhenyun avec son humour accoutumé ; on était en pleine guerre, le gouvernement chinois était à

 

La colonne de réfugiés en route

Chongqing, le pays envahi et plongé dans le chaos.

 

Mais le Henan, c’est chez lui, et trois millions de personnes, c’est quand même trois fois Auschwitz, et douze pour cent de la population de la province à l’époque. Liu Zhenyun est donc d’abord allé enquêter dans sa propre famille pour comprendre comment une telle calamité pouvait avoir été oubliée. Il a commencé par sa grand-mère : « il y a cinquante ans, lui demande-t-il, il y a eu une grande sécheresse, beaucoup de gens sont morts ? » – « Oh, répond la grand-mère, tu sais, des gens morts de faim, il y en a eu tout le temps, tu veux parler de quelle année ? » Première relativisation de la mémoire.

 

En revanche, ce dont elle se souvient parfaitement, c’est du nuage de sauterelles qui a suivi. Deuxième relativisation de l’importance des choses. C’est à partir de là qu’elle se rappelle que pas mal de gens sont morts, « plusieurs dizaines » (“有个几十口吧。”). C’est-à-dire plusieurs dizaines dans le village. Troisième relativisation : l’étendue du désastre n’est pas perceptible à des gens dont l’horizon se limite à leur village.

 

Liu Zhenyun mène ensuite son récit en intercalant des discussions de ce genre avec ses proches au milieu des résultats de ses enquêtes, documents divers tirés d’archives et de journaux donnant une réalité tangible et chiffrée, deux réalités qui se recoupent sans se confondre, et finissent par tracer une image frappante de la responsabilité des autorités qui ont fermé les yeux sur la situation, laissant les victimes sans aide, et qui plus est à la merci des bombardements japonais quand ils ont tenté de fuir la famine en allant au Shanxi, et ce en plein hiver.

 

Scène du tournage dans une rue reconstituée de Chongqing

 

Ce regard rétrospectif est annoncé par le titre du récit : 《温故1942, où 温故 wēngù signifie  « revenir sur le passé », en général pour en tirer des leçons pour le présent. C’est cet aspect de relecture subjective du passé qui a suscité l’intérêt de Feng Xiaogang, et une émotion nourrie encore d’une visite sur place avec son ami Liu Zhenyun. C’est cette émotion qu’il explique comme étant le principal moteur de sa détermination tout au long de ces dix-neuf années de longue maturation.

 

Le scénario

 

Le récit nécessitait un gros travail d’adaptation pour pourvoir en faire un scénario valable. Il n’y avait ni intrigue, ni narration, aucun des personnages cités dans le récit n’ayant de lien avec les autres.

 

Le travail d’adaptation a donc été de construire une narration à partir de plusieurs groupes de personnages, imaginés à partir du récit initial. Leurs histoires personnelles constituent l’un des deux fils narratifs qui s’entrecroisent, le second, représentant le cadre historico-politique, étant bâti autour de Chang Kai-chek et des officiels de son entourage, le tout sur fond de combats et de bombardements japonais …

 

En même temps, le scénario conserve certains des traits d’humour qui sont propres autant aux nouvelles de Liu Zhenyun qu’au style spécifique de Feng Xiaogang.

 

Une fois cette première étape terminée, le réalisateur a posté un message sur weibo :

“不堪回首,水到渠成” plus possible de reculer, l’eau est arrivée au canal

                             (les conditions sont mûres)

 

La narration

 

L’histoire commence, à la fin de 1942, dans un village du district de Yanjin (延津), qui fut l’un des plus touchés par la famine. Un riche propriétaire terrien, Fan Dianyuan, est attaqué par une bande de « bandits » poussés par la faim. Sa propriété est finalement pillée et brûlée, et son fils tué pendant les combats (2), mais Fan Dianyuan est ensuite sermonné par un prêtre catholique chinois, Frère Simeone, pour son manque de charité.

 

Le gouverneur de la province, Li Peiji, membre du gouvernement nationaliste, annonce aux villageois qu’il n’est pas venu pour leur distribuer des vivres, mais au contraire pour en réquisitionner pour l’armée (3). Cela finit d’épuiser les réserves de céréales des villageois qui partent se réfugier au Shanxi. Se joint à la cohorte de réfugiés le propriétaire Fan Dianyuan, réduit au même sort que les autres, avec sa mère, sa femme enceinte et leur petite fille. Il côtoie dans la file son ancien ouvrier agricole qui lui est resté fidèle, Shuanzhu, mais aussi son ancien fermier, Xialu, qui est, lui, accompagné de sa mère malade, de sa femme Huazhi et de leur petite fille.

 

La séquence suivante se passe à Chongqing, siège du gouvernement nationaliste. Le tout jeune correspondant de guerre de Time magazine, Theodore H. White, qui a entendu parler de la famine qui sévit dans le Henan, voudrait se rendre sur place, ce qui lui est déconseillé par le directeur de la propagande du Guomingdang qui relativise la situation. Tout le monde profite de la situation chaotique, y compris l’ancien cuisinier Ma promu juge provincial, qui prononce arbitrairement condamnation sur condamnation.

 

Le journaliste Theodore H. White (Adrien Brody)

 

White finit par arriver au Henan, et à rejoindre la zone sinistrée grâce à l’aide d’un prêtre irlandais qui l’a pourtant mis en garde des dangers encourus. C’est alors que Chang Kai-chek décide de retirer l’armée du Henan et de laisser le champ libre aux Japonais qui bombardent ensuite les colonnes de réfugiés comme celles des soldats. Deux mois après le début de l’exode, White finit par rejoindre les survivants, puis repart à Chongqing pour tenter de faire connaître la situation au gouvernement chinois et à l’ambassadeur américain, mais en vain.

 

Un article publié dans un journal du Henan, puis ceux de White semblent devoir retourner la situation, mais le sort des réfugiés n’est pas résolu pour autant….

 

Le film

 

« Back to 1942 » a été conçu pour refléter à la fois la précision historique et la réalité du terrain. La production n’a pas lésiné sur les moyens pour en assurer la qualité et en faire l’un des films mémorables de la production chinoise de ces dernières années.

 

Budget

 

Ancien cuisinier devenu juge (Fan Wei)

 

« Back to 1942 » est en effet, aussi, l’histoire d’une spirale budgétaire inflationniste. Estimé à une modeste somme de dix millions de yuans en 1995, le budget est ensuite passé à 80 millions en 2004, et finalement 210 millions en 2012, soit environ 35 millions de dollars.

 

Mais Feng Xiaogang a toute la confiance de ses principaux producteurs, les frères Wang et leur société de production Huayi. Il est vrai que le film sort en Chine en même temps que le film de Lu Chuan (陆川)

« The Last Supper » (《王的盛宴》), mais il est assuré d’un franc succès auprès du public chinois et tout a été fait pour que le film ait un maximum de salles disponibles : sorti peu de temps auparavant, le film d’Ang Lee (李安) « Life of Pi » (《少年派》) a dû libérer les écrans IMAX pour les lui laisser. « Back to 1942 » va même sortir aux Etats-Unis peu de temps après sa sortie en Chine.

 

Casting

 

Avec le scénario, les acteurs sont l’élément qui contribuera sans doute le plus au succès du film : ils ont été soigneusement choisis et collent à leurs personnages.

 

Si l’on exclut les personnages des deux prêtres qui sont l’une des faiblesses du scénario, mais peuvent avoir été imposés ou modifiés par ou pour la censure, ainsi que celui du journaliste américain White, qui pêche par le même caractère superficiel que la plupart de ses congénères dans les films chinois, les personnages du film sont

 

Le généralissime (Chen Daoming)

remarquablement campés, vivants et vrais, et les rôles interprétés en conséquence.

 

Reconstitution historique (Chongqing pendant la guerre)

 

Le plus étonnant est sans doute celui du généralissime Chang Kai-chek, interprété avec une grande retenue par un Chen Daoming (陈道明) au sommet de son art, écrasant une larme furtive face à l’Eternel, comme écrasé par une responsabilité qu’il ne peut assumer. Il transforme le généralissime en personnage de tragédie shakespearienne, où l’homme, totalement abstrait de la réalité ambiante, transparaît derrière la statue iconique figée par l’histoire.

 

Tout le monde est d’ailleurs réduit au même rang futile devant l’ampleur de la catastrophe, riches et pauvres faisant place à des victimes traitées à égalité, avec le même aveuglement, par la nature et par la guerre, le gouvernement des hommes et celui du ciel. Dans ce contexte, chacun réagit avec le caractère qui est le sien, souligné par le jeu d’acteurs pour la plupart récurrents dans la filmographie du réalisateur :

 

Fan Dianyuan                    Zhang Guoli (张国立)

Frère Simeone                   Zhang Hanyu (张涵予)

Li Peiji                              Li Xuejian  (李雪健)

Chiang Kai-shek                 Chen Daoming (陈道明)

Xialu                                Feng Yuanzheng  (冯远征)

Huazhi                              Xu Fan  (徐帆)

Shuanzhu                          Zhang Mo (张默)

Ma                                   Fan Wei (范伟)

Père Thomas Megan            Tim Robbins

Theodore H. White              Adrien Brody

 

Photographie et musique

 

Le film n’aurait cependant pas l’impact visuel qu’il a sans la photographie de Lü Yue (吕乐), chef opérateur de Feng Xiaogang depuis « Assembly » (《集结号》) en 2007. Lü Yue  filme avec ses grands angles habituels, mais il a affiné sa palette de couleurs depuis « Aftershock ».

 

Ici, elle est dans toutes les nuances de brun et d’ocre dans les scènes des réfugiés, relevées épisodiquement par une teinte plus chaude, de rose en particulier. Les scènes urbaines sont au contraire dans des couleurs

 

Une touche de rose (Xu fan)

plus vives, et bénéficient de somptueuses reconstitutions des rues de Chongqing pendant la guerre, arborant les drapeaux du Guomingdang. La photographie souligne donc la différence entre les deux lignes narratives du scénario.

 

Très belles photos de Lü Yue

 

Quant à la musique, elle est signée Zhao Jiping (季平), le compositeur de la musique de « La terre jaune » (《黄土地》) et d’une grande partie des films de Zhang Yimou depuis « Le Sorgho rouge » (《红高粱》). C’est comme si Feng Xiaogang faisait ainsi un clin d’oeil à la cinquième génération, laissant à la musique le soin de faire le lien, avec un côté émotionnel très souligné dans les moments les plus dramatiques.

 

Réflexions a posteriori

 

“Back to 1942”, dans sa facture même, rappelle à la fois « Assembly » et « Aftershock ». La filiation avec ce dernier film est d’ailleurs frappante : on retrouve des images très semblables, filmées par le même chef opérateur, de victimes de catastrophes naturelles dans la boue, dans les mêmes couleurs d’un brun-ocre terreux, et le lien entre les deux films est encore renforcé par la présence parmi les interprètes de la femme du réalisateur, dans des rôles très proches.

 

Mais la similitude ne s’arrête pas à la facture, elle va jusqu’à la manière de transmettre un message politique entre les lignes. Selon the Guardian : “ [“Back to 1942”] gives us history written in banner headlines and trumpeted by bugles”. Cela peut aussi bien s’appliquer à « Aftershock ».

 

Mais l’histoire qui est ainsi « trompettée » avec maints détails propres à faire pleurer le public chinois qui adore cela est l’histoire officielle, celle qui ne fera pas hausser un sourcil dans les rangs des autorités. Dans « Back to 1942 », si les victimes ont été laissées à leur triste sort, la faute essentielle en incombe à la guerre, aux Japonais et à l’incurie du gouvernement nationaliste.

 

On peut cependant se poser des questions sur l’aspect symbolique du sujet retenu : la dénonciation du Guomingdang va dans le sens du discours idéologique actuel, mais la responsabilité de la famine en recouvre une autre…  la famine de 1942 rappelle en effet immédiatement celle entraînée par le Grand Bond en avant, au début des années 1960, bien que les conséquences en termes de victimes soient localisées et au moins dix fois inférieures.

 

On peut se demander s’il s’agit d’un message déguisé de la part du réalisateur, dénonçant la responsabilité du gouvernement en un temps où c’était celui du Guomingdang… Tout le contenu du film semble pourtant à la fois orienté idéologiquement et bridé dans ce qu’il était sensé exprimer. Le message ne laisse guère de place au doute. « Back to 1942 » est bien dans la lignée d’« Aftershock » et fait regretter la finesse du réalisateur de « If You Are The One »…

 

 

Notes

(1) Les deux écrivains sont des amis de longue date de Feng Xiaogang : c’est avec Wang Shuo que Feng Xiaogang a monté ses premiers projets, au début des années 1990, et c’est sur un scénario adapté d’une nouvelle de Liu Zhenyun qu’il a tourné son grand succès de 2003,  « Cell Phone » (《手机》).

Feng Xiaogang connaissait cependant Liu Zhenyun depuis plus de dix ans, car il avait réalisé au milieu des années 1990 une série télévisée adaptée de deux de ses nouvelles.

Sur Liu Zhenyun, voir : www.chinese-shortstories.com/Auteurs_de_a_z_LiuZhenyun.htm

Sur Wang Shuo : www.chinese-shortstories.com/Auteurs_de_a_z_Wang_Shuo.htm

(2) Un incident semblable, conté à Liu Zhenyun par un de ses proches, est rapporté au début de son récit.

(3) Point également tiré du récit de Liu Zhenyun : il s’était étonné que tant de gens soient morts de faim, alors que seulement une partie des récoltes avait été anéantie par la sécheresse ; son interlocuteur lui avait répondu qu’il fallait compter aussi la location des terres et les différentes taxes à payer, plus les grains réquisitionnés pour nourrir l’armée…

 

 

Présentation du film par Feng Xiaogang

 

 

Bande annonce 1

 

 

Bande annonce 2

 

 

Bande annonce 3

 


 

A lire en complément

 

- La traduction du récit de Liu Zhenyun « Memory of 1942 » (《温故1942》) :
Se souvenir de 1942
Traduit du chinois et annoté par Geneviève Imbot-Bichet
Gallimard Bleu de Chine, mars 2013.

- Le texte de Liu Zhenyun :
www.douban.com/group/topic/36863279/

 

 

 

 

 

 

 

 
     
     
     
     
     
     
     
     

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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