« Love in a
Fallen City » : Ann Hui en symbiose avec Zhang Ailing et
au-delà…
par Brigitte Duzan, 21 avril 2021
Sorti en 1984, « Love in a Fallen City » (《倾城之恋》)
est la première adaptation par
Ann Hui (许鞍华)
d’un récit de Zhang Ailing (張愛玲),
une nouvelle parue à Shanghai en 1943
[1].
Le film fait suite à
« Boat
People » (《投奔怒海》),
grand succès de l’année 1982.
Contexte et inspiration de l’adaptation
La nouvelle « Love in a Fallen City » reflète
l’expérience personnelle de Zhang Ailing de deux
points de vue différents qui se complètent : d’une
part dans sa description du personnage féminin de
Bai Liusu (白流苏),
jeune divorcée qui approche la trentaine fatidique
pour une femme dans la bonne société shanghaïenne du
début des années 1940, fatidique parce que son âge
la met en situation critique sur le « marché » du
mariage ; et d’autre part dans son évocation
satirique et colorée de la colonie britannique de
Hong Kong à la veille de l’agression japonaise, une
société vivant dans le luxe mais au bord du
Love in a Fallen City
gouffre,
dont l’écrivaine a elle-même fait la brève expérience.
Ann Hui a dit
avoir été frappée, en lisant la nouvelle de Zhang Ailing,
d’y retrouver la ville de Hong Kong telle qu’elle-même la
voyait, et telle qu’elle la vivait. Il faut rappeler que,
quand elle a entrepris l’adaptation de la nouvelle, en 1984,
c’était au moment de la Déclaration conjointe par laquelle
la Grande Bretagne et la Chine annonçaient leur accord sur
les conditions de la rétrocession du territoire à la Grande
Bretagne, en 1997 ; c’était donc dans un contexte d’angoisse
quant à l’avenir
[2].
Ann Hui avait alors déclaré qu’elle avait été surprise de
voir une romancière étrangère à la ville exprimer aussi bien
ce qu’elle-même ressentait à l’égard de Hong Kong, dans la
perspective incertaine de cette rétrocession annoncée.
Ann Hui a par ailleurs une immense culture littéraire qui
sous-tend tout son travail. Dans ces conditions, c’est en
véritable symbiose avec la nouvelle et son auteure qu’elle
en a conçu et réalisé l’adaptation, en collant à la ligne
narrative et en conservant le style littéraire jusque dans
les dialogues. C’est tout l’art d’Ann Hui qui se révèle ici,
en contraste avec la mièvrerie des adaptations télévisées de
la même nouvelle, et en particulier celle de 2009.
Adaptation en symbiose avec la nouvelle
Le film d’Ann Hui conserve l’esprit de la nouvelle, tant
dans l’évocation de la famille shanghaïenne enfermée dans
ses traditions et préjugés, que dans la peinture de la
société coloniale hongkongaise. On retrouve les leitmotivs
chers à Zhang Ailing : à Shanghai enfer de la famille comme
cage dorée pour les femmes, à Hong Kong luxe décadent de la
société coloniale comme havre de paix illusoire. Ann Hui a
en outre conservé les dialogues de la nouvelle qui, dans la
version originale cantonaise, sont à la fois vifs et
mélodieux.
La vieille demeure de
Shanghai
L’enfer de la famille
Le film commence comme la nouvelle : par la mélodie du
huqin, jouée dans l’obscurité, qui semble porter la
narration, comme la voix d’un conteur est accompagnée d’un
instrument. Mais elle a placé d’abord l’image opératique que
donne Zhang Ailing en complément :
Dans la nuit constellée de milliers de petites lumières, le
huqin égrène sa plainte au gré des mouvements de l’archet
qui passe et repasse sans fin sur les cordes en contant
d’inépuisables histoires d’une infinie tristesse --- n’en
demandez pas plus, c’est aussi bien. … Les histoires du
huqin doivent être chantées par des actrices rayonnantes, au
nez de jade précieux au milieu de deux touches de fard rouge
largement étalées, actrices qui, lorsqu’elles ont fini de
chanter, esquissent un sourire et se couvrent la bouche de
leur manche… Seulement ici, assis dans l’obscurité du balcon
décrépit, il n’y a que le quatrième maître Bai à jouer duhuqin.
Rompant avec cette scène presque méditative, sur le temps
qui passe et le caractère illusoire du monde, peut-être, on
est aussitôt plongé dans l’agitation de la famille Bai au
grand complet, le personnage de Bai Liusu se détachant du
reste par son calme froid à l’annonce de celui dont on
apprend en même temps qu’elle a divorcé il y a sept ou huit
ans. Les images de l’intérieur légèrement défraîchi de la
demeure évoquent une grande famille sur le déclin, dans un
style qui rappelle les grands classiques, tandis que les
disputes des femmes renvoient aux jalousies de « Quatre
familles sous un même toit ». On est dans la grande
tradition, mais sans le caractère feutré qu’elle implique
souvent : avec une volonté de réalisme.
Tout est parfaitement fidèle à l’original, sauf le
personnage de madame Xu (Xu taitai
徐太太),
l’entremetteuse de mariage. Dans la nouvelle, c’est une
femme qui a tellement d’embonpoint qu’elle ne peut monter à
l’étage, la famille doit descendre pour la recevoir. Dans le
film, elle est devenue une « taitai » shanghaïenne
chic et aisée, ce qui est bien plus réaliste quand on la
voit ensuite s’embarquer pour Hong Kong rejoindre son mari.
On l’imaginerait volontiers jouant au mahjong dans
« Lust.
Caution » (《色,
戒》).
Xu Taitai
La vie de la famille suit son cours, avec le seul souci de
bien caser ses filles afin d’assurer sa prospérité future.
C’est un monde clos, replié sur des valeurs du passé.
Dehors, c’est la guerre, la ville est occupée par les
Japonais, cela ne semble affecter personne, ni même les
femmes quand elles doivent sortir.
Et dans ce monde clos tourné vers le passé, Bai Liusu se
débat comme une mouche dans un bocal en tentant
désespérément d’en échapper – tout en sachant que ses
possibilités sont restreintes, le mariage restant pour elle
la seule issue, car elle n’a d’autre ressource pour vivre.
On est encore dans la situation classique que décrivait Lu
Xun dans sa célèbre conférence prononcée en décembre 1923 à l’Ecole
normale supérieure pour femmes de Pékin,
« Qu’arrive-t-il a Nora une fois qu’elle est partie de chez
elle ? » ; question à laquelle il ne pouvait répondre que
par deux possibilités : soit elle se prostitue soit elle
rentre chez elle
[3].
Bai Liusu décide de se remarier, ce qui est une autre
manière de rentrer chez elle.
Votre grand talent,
c’est de baisser la tête
L’illusion de la ville hors du temps
Comme dans la nouvelle, le film saute la traversée et
reprend à Hong Kong, sur la route menant à l’hôtel de
Repulse Bay. Le film suit le même trajet que celui décrit
dans la nouvelle, jusqu’à l’arrivée à l’hôtel. Tout de
suite, Zhang Ailing nous offre un clin d’œil exotique : la
« princesse » indienne inspirée de son amie Fatima Mohideen
(炎樱) en
train de bavarder avec Fan Liuyuan,; dans le film, la
rencontre est plus spectaculaire, la princesse richement
parée descend le grand escalier de pierre de l’hôtel
entourée de son escorte d’admirateurs, dont Liuyuan qui s’en
détache pour saluer les nouveaux arrivants.
Dans l’ensemble, le film joue sur une imagerie colorée et
exotique, un rien nostalgique, de la colonie britannique,
beaucoup plus que la nouvelle qui s’attache plutôt à la
peinture du développement des sentiments des personnages.
Mais, comme dans la première partie, le film conserve les
dialogues incisifs, à commencer par les premières railleries
de Liuyuan qui dénotent son caractère bien mieux qu’une
longue description et donnent le ton de la relation qui
s’engage entre eux :
[tentant d’éviter le sourire moqueur de Liuyuan] Liusu
baissa la tête. Liuyuan lui dit alors en riant : « Vous
savez quoi ? Votre grand talent, c’est de baisser la tête. »
Liusu leva la tête et lui demanda en esquissant un sourire :
« Comment cela ? Je ne comprends pas. » Liuyuan expliqua :
« Il y a des gens qui sont bons pour parler, d’autres pour
rires, d’autres encore pour tenir une maison, eh bien vous,
ce que vous savez le mieux faire, c’est baisser la tête. » -
« Moi, je ne sais rien faire, répliqua Liusu, je suis
parfaitement inutile. » À quoi Liuyuan répliqua en
souriant : « Les femmes inutiles sont de très loin les plus
redoutables. »
Retrouvailles à Hong
Kong
C’est aussi par les dialogues que l’on en apprend un peu
plus sur Liuyuan, et par les dialogues qu’est dépeint leur
attachement croissant l’un pour l’autre, au gré de leurs
promenades, et d’un bref retour à Shanghai de Liusu. Mais le
film nous donne bien plus que la nouvelle le sentiment
palpable de l’atmosphère de la ville, de la vie coloniale et
de la beauté des paysages. La ville de Hong Kong dans le
film, ce n’est plus celle de Zhang Ailing, c’est celle d’Ann
Hui, recréée car elle est née après la guerre, mais recréée
d’après ses propres souvenirs.
L’irruption soudaine de la guerre
Et puis soudain, c’est la guerre, de manière aussi brutale
que dans la nouvelle où elle est juste annoncée par la date
de l’assaut des forces japonaises et du début des
bombardements. C’est la guerre que personne n’a vu venir ;
cette société insouciante dans son environnement idyllique
se retrouve sous l’enfer des bombes, et la ville tombe comme
est tombée Shanghai. Le film montre brièvement le gouverneur
accompagné de quelques fonctionnaires de la colonie se
rendre au quartier général japonais : c’est le « Noël noir »
de 1941 ; Ann Hui montre symboliquement le changement de
drapeau, et c’est tout : aussi bref que dans la nouvelle,
bien que l’image prime ici …
Repulse Bay
Le reste du film est peut-être moins brillant car il s’agit
juste de montrer la survie au quotidien, prosaïquement,
après que la guerre a miraculeusement rapproché les deux
personnages. Comme la nouvelle, le film se termine sur la
mélodie du huqin, comme au début. Mais il y rajoute
le thème musical – « Love in a Fallen City » - que
fredonnent encore aujourd’hui, avec nostalgie, bien des
Hongkongais.e.s quand on évoque le film.
Adaptation fidèle de la nouvelle, le film est cependant
porteur de significations symboliques qui la dépassent et
tiennent pour beaucoup à la nostalgie qu’il suscite pour une
ville de Hong Kong bel et bien disparue.
Le film et ses symboles
La symbolique de Hong Kong
La nouvelle de Zhang Ailing est centrée sur le personnage de
Bai Liusu ; elle a pour thème principal les efforts déployés
par une femme pour tenter d’échapper au cercle étouffant de
sa famille dans le contexte de la société encore très
traditionnelle de Shanghai. Le film offre une lecture
légèrement différente. Il est fidèle à la nouvelle jusque
dans les moindres détails narratifs, mais il a été réalisé
en 1984, au moment de l’annonce de la Déclaration conjointe.
Il porte donc en filigrane l’angoisse de l’avenir, dans
l’attente de la Rétrocession.
Le décor de l’hôtel
La chute de Hong Kong aux mains des Japonais peut préfigurer
une autre chute : celle de la colonie britannique aux mains
des communistes chinois, dans des conditions incertaines. Et
quand on regarde le film en 2021, dans le contexte de la
nouvelle loi imposée sous prétexte de sécurité, le film
prend une autre signification encore… Ce n’est plus
l’angoisse devant l’avenir, c’est presque le désespoir qui
prévaut : la ville semble devant un mur. C’est un autre
symbole du film.
La symbolique du mur
Le passage de la nouvelle où Liuyuan coupe court à un dîner
et ramène Liusu à l’hôtel est fidèlement repris dans le
film. Arrivés à Repulse Bay, ils descendent de voiture et
font une brève promenade à pied jusqu’à l’hôtel, en admirant
au passage les flamboyants en fleurs, rouges dans la nuit.
Non loin de là :
Non loin de l’hôtel de Repulse Bay, un pont surplombait le
chemin, conduisant de l’autre côté dans la montagne, mais de
leur côté terminant sa course devant un mur de briques
grises qui empêchait d’accéder à la montagne par là.
Ils s’appuient
tous les deux sur ce mur très haut
[4],
dont on ne voit pas l’extrémité (望不见边) et
qui fait dire à Liuyuan :
Je ne sais pas pourquoi, ce mur me fait penser à des
histoires de fin du monde. …. Un jour, notre civilisation
sera complètement détruite, tout sera anéanti --- incendié,
bombardé, effondré ; peut-être alors restera-t-il ce mur.
Et c’est là qu’ils pourront se retrouver.
Ann Hui a soigneusement conservé ce passage symbolique de la
nouvelle, mais en dépassant le symbolisme du texte. En fait,
le mur de Repulse Bay rejoint la muraille du
« Printemps
dans une petite ville » (《小城之春》)
de Fei Mu
(费穆),
avec le même contexte de désolation, postérieur à la guerre
chez Fei Mu, prémonitoire chez Ann Hui. Dans les deux cas,
l’avenir est sombre.
La symbolique du mur dans les deux films :
En outre, les deux personnages sont filmés dans les deux cas
comme pris dans l’impossibilité de donner libre cours à
leurs sentiments. Si l’on compare les photos en noir et
blanc du film d’Ann Hui à celles du film de Fei Mu, le
rapprochement est saisissant et éloquent :
Un grand film d’Ann Hui
Un film de la Shaw Brothers
Ann Hui venait d’intégrer la
Shaw Brothers (邵氏兄弟)
quand elle a réalisé ce film : elle a bénéficié de l’un des
derniers gros budgets de la société avant qu’elle ne ferme
son département cinéma, en 1987, pour se concentrer sur les
productions télévisées, à travers sa filiale, TVB. Le
passage d’Ann Hui à la SB coïncidait avec la politique de la
maison : rallier les réalisateurs de la Nouvelle Vague qui
avaient fait leurs premières armes à la télévision.
La société tentait de renouer avec les grands succès
publics, et pour cela offrait des budgets importants
permettant une reconstitution historique dans les moindres
détails : les décors sont aussi somptueux que les costumes
qui ont d’ailleurs été primés aux Hong Kong Film Awards.
Photographie et musique
Les Hong Kong Film Awards ont en outre décerné le prix de la
meilleure musique de film à la compositrice Lam Man-yee (林敏怡)
pour le thème musical de « Love in a Fallen City »
[5].
Outre ce thème lui-même, la musique du film est
particulièrement réussie, et ce depuis le début : le choix
de l’extrait d’opéra pour commencer, puis la mélodie du
huqin jouée dans la pénombre, comme dans la nouvelle. De
même, dans l’hôtel encerclé et bombardé, l’intermède au
piano, joué par l’un des Anglais réfugiés là, est l’une des
scènes où la musique apporte beaucoup.
La beauté des costumes
Le film a un thème principal, « Love in a Fallen City », et
un thème secondaire, « Life is
But a Dream ». La chanson « Love in a Fallen City »
est interprétée par Wang Ming-chun (汪明荃),
ou Liza Wang, une chanteuse et actrice d’opéra cantonais née
en 1947 à Shanghai.
Love in a Fallen City par Liza Wang
La photographie, signée Tony Hope, n’est peut-être pas aussi
recherchée que ce que fera par la suite
Mark Lee Ping-bin (李屏賓)
pour
« Eighteen
Springs » (《半生缘》),
annonçant
« In
the Mood for Love » (《花样年华》).
Mais ses scènes d’intérieur au début du film sont filmées
dans le même registre et la même tonalité que dans ces
films. On peut même voir dans la scène devant le mur une
préfiguration de la scène semblable dans « In the Mood for
Love ».
Ce qui contribue surtout à la réussite du film, cependant,
ce sont les deux interprètes principaux.
Les interprètes
Chow Yun-fat et Cora Miao ne pouvaient être mieux choisis
pour interpréter les deux rôles principaux de « Love in a
Fallen City ». Leurs carrières ont démarré sous les mêmes
auspices, grâce à la télévision, mais surtout grâce à Ann
Hui qui les avaient déjà fait travailler ensemble. Ils
semblent jouir d’une alchimie naturelle.
Chow Yun-fat
(周润发)
est né en 1955 et a grandi dans une ferme sur Lamma Island à
Hong Kong. Parti de rien, il est devenu l’un des plus
célèbres acteurs de Hong Kong après avoir décroché une
formation d’acteur à la télévision TVB, en répondant à une
petite annonce. C’est
Ann Huiqui lui a
donné son premier rôle important au cinéma, en 1981 dans
« The Story of Woo Viet » (《胡越的故事》),
aux côtés de Cora Miao. Avec celui de Fan Liuyuan, trois ans
plus tard, il amorce les rôles de dandy séducteur qui seront
l’une de ses spécialités à côté des rôles dans les films
d’action hongkongais. On le retrouvera en 2006 dans une
comédie d’Ann Hui, « The Postmodern Life of My Aunt » (《姨妈的后现代生活》),
dont les deux personnages principaux semblent sortis d’une
nouvelle de Zhang Ailing et faire le pendant à ceux de
« Love in a Fallen City ».
Chow Yun-fat dans le rôle de Fan
Liuyuan
Née en 1958, Cora Miao (缪骞人)
a fait ses études aux Etats-Unis, et, à son retour en Chine,
en 1976, a gagné le prix Miss Photogenic dans le concours de
beauté Miss Hong Kong Pageant (香港小姐競選)
organisé par la télévision hongkongaise TVB. C’est donc la
télévision qui l’a lancée ; elle a joué en particulier dans
« Below the Lion Rock » (《獅子山下》)
dont les différents épisodes, surtout à partir de 1978, ont
permis aux grands réalisateurs de la
Nouvelle Vague hongkongaisede faire leurs premiers pas derrière la caméra, dont
Ann Hui.
Cora Miao a commencé au cinéma, avec Chow Yun-fat, dans
« The Story of Woo Viet ».
Et c’est dans le film d’Ann Hui
« Boat
People » (《投奔怒海》)
sorti en 1982 qu’elle a eu son premier grand rôle au cinéma
: celui de la propriétaire du bar.
Cora Miao dans le rôle de Bai Liusu
On retrouve leur duo l’année suivant « Love in a Fallen
City », en 1985, dans « Women » (《女人心》),
premier film de
Stanley Kwan,
qui avait été l’assistant d’Ann
Hui sur le tournage de « The Story of Woo Viet ».
[3]
Il éliminait d’emblée la troisième
option : qu’elle acquière son indépendance
économique. Nora est le personnage d’Ibsen alors
posé en symbole, justement, du désir d’indépendance
des femmes.
Voir La malédiction de Nora dans :
[4]
那堵墙极高极高,ce
mur était très très haut, dit Zhang Ailing
en utilisant le classificateur
dǔ
堵
qui signifie, utilisé comme verbe, bloquer, faire
obstacle.