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Li Lihua 李丽华

Présentation

par Brigitte Duzan, 14 janvier 2016

 

Le 21 novembre 2015, le festival du Golden Horse a rendu hommage à la grande actrice Li Lihua. C’est Jackie Chan qui lui a remis le prix, décerné pour l’ensemble de sa carrière ; à l’âge de huit ans, il a en effet interprété le rôle de son fils dans le film réalisé en 1964 par Yang Jun, « The Story of Qin Xianglian » (《秦香莲》) : c’était une sorte d’hommage filial.

 

Li Lihua a aujourd’hui 92 ans, et parcourir ses trente-trois ans de carrière, de ses premiers pas en 1940 jusqu’au début des années 1970, équivaut à passer en revue les grands moments du cinéma de Shanghai, puis de Hong Kong, pendant cette période.

 

Shanghai

 

Une enfant de la balle

 

Li Lihua est née à Shanghai en juillet 1924. Elle était le

 

Li Lihua recevant le prix du Golden Horse

 pour l’ensemble de sa carrière

des mains de Jackie Chan

cinquième enfant d’un couple de célèbres artistes de l’opéra de Pékin : son père était Li Guifang (李桂芳), spécialiste des rôles de xiaosheng (小生), et sa mère l’actrice Zhang Shaochuan (张少泉), spécialisée dans ceux de laodan (老旦).  

 

Remise du prix

 

Li Lihua et Jackie Chan dans «The Story of Qin Xianglian», 1964

 

La légende veut que, née prématurée, Li Lihua ait été un bébé fragile qui pleurait souvent, en émettant des cris étouffés semblables aux miaulements d’un chat, ce qui lui valut le surnom de « petit chat » : "Xiaomi" (小咪姐). Si sa mère a vécu jusqu’à l’âge de 90 ans, son père est mort quand elle était enfant.

 

A l’âge de onze ans, elle est envoyée à Pékin pour étudier l’opéra de Pékin auprès de l’une des grandes stars des années 1920-1930, Zhang Eyun (章遏云), l’une de celles que l’on appelait à Shanghai les « stars de la capitale » (京角), et qui y bénéficiaient d’un grand prestige. Mais ses études furent brèves.

 

Embauchée à la compagnie Yihua

 

Quatre ans plus tard, en 1939, Li Lihua retourne à Shanghai pour rendre visite à sa famille. Le mari de l’une de ses deux

 

Li Lihua adolescente,

à la fin des années 1930

sœurs aînées la recommande alors à son ami Yan Chungtang (严春堂), qui était à la tête de la  compagnie Yihua (艺华影片公司) et qui cherchait une nouvelle actrice pour interpréter le rôle de Guanyin dans un film en préparation : comme il était bouddhiste, il voulait, dit-on, une jeune fille vierge.

 

Après avoir rencontré Li Lihua, il signe avec elle un contrat de cinq ans. Néanmoins, la jeune Li Lihua fut jugée trop petite pour le rôle, manquant de stature et de présence pour représenter Guanyin. C’est à une autre actrice que fut confié le rôle. Il restait à en trouver un pour Li Lihua.

 

Li Lihua

 

Le second rôle que pensa alors lui confier Yan Chungtang, dans « The Heroes » (《英烈传》), se solda de la même manière : le réalisateur arrêta le tournage car Li Lihua ne lui convenait pas.

 

Finalement, son premier rôle fut celui d’une servante dans « Three Smiles » (《三笑》), réalisé par Yue Feng (岳枫) en 1940 : l’histoire d’un célèbre peintre et écrivain des Ming, Tang Yin (唐寅), amoureux de la servante d’une riche et puissante famille.

 

Or, au même moment, une compagnie concurrente, la Guohua (国华), avait prévu de tourner un film sur la même histoire. Dans la Shanghai occupée, la population était friande de divertissement, mais le cinéma et la littérature étaient strictement contrôlés, seuls les scénarios sur des contes et des histoires sans allusions politiques pouvaient passer la censure ; les sujets étaient donc limités. Le film de la Yihua

fut bouclé à toute vitesse, en six jours et six nuits, un jour de moins qu’à la Guohua.

 

Mais, dans ces conditions, Yan Chungtang lança une grande campagne publicitaire pour promouvoir son film, en attirant l’attention du public sur l’actrice par des articles quotidiens dans la presse pendant une semaine avant la sortie du film. Les deux versions de « Three Smiles » sont sorties en 1940, et ont eu du succès toutes les deux. Li Lihua était lancée.

 

De 1940 à 1942, à la Yihua, elle tourne dans plus d’une quinzaine de films. Ce qui la rend particulièrement populaire, c’est le thème musical du film « En accompagnant la fille de la capitale pendant mille li » (《千里送京娘) qui est enregistré et rencontre un grand succès.

 

Thème musical (Li Lihua / Yao Min)

 

En 1941, elle interprète aussi, dans « Brave Biography » ou « A Brave Lady » (《英烈传》), réalisé par Li Pingqian (李萍倩), le rôle même qui lui avait été refusé à ses débuts. C’est comme une revanche, et la preuve qu’elle est désormais une actrice en vue.

 

De la Yihua à la Huaying

 

En décembre 1941, après leur occupation des Concessions, les Japonais créent la compagnie Zhonglian (中联), puis la  Huaying (华影) en fusionnant les studios de Shanghai, et en particulier la Yihua. C’est là que Li Lihua tourne à partir de 1942, dont, en 1942 et 1943, dans deux films réalisés par Ma-Xu Weibang (马徐维邦), « Rainy Night on a Cold Mountain » (《寒山夜雨》) et « Qiu Haitang » ou « Bégonia d’automne » (《秋海棠》).

 

Rainy Night on a Cold Mountain, 1942

 

Puis, en 1944, elle joue et chante dans le film musical « Millions of Purples and Reds » (Wan zi, qianhong 《万紫千红》) réalisé par Fang Peilin (方沛霖 ).

 

Wan zi, qianhong Extrait 1

 

Wan zi, qianhong Extrait 2

 

C’est pendant cette période qu’elle rencontre et épouse son premier mari, Zhang Xupu, jeune héritier d’un marchand de vin de Qingdao. Ils divorceront à la fin des années 1940, leur petite fille restant à la garde de sa mère.

 

Après la guerre

 

Avec Shi Hui dans « Fake Phoenix », 1947

 

Au lendemain de la guerre, Li Lihua est très recherchée. Sa carrière prend un nouvel élan avec la création de la compagnie Wenhua (文华影业公司), par Wu Zingzai (吴性栽), en 1946. Elle est tout de suite recrutée et interprète le rôle principal, aux côtés de Shi Hui (石挥), dans « Fake Phoenix » (《假凤虚凰》) [1] de Huang Zuolin (黄佐临), produit en 1947 [2].

 

L’histoire est celle d’une (gentille) imposture : un garçon coiffeur tombe sous le

charme d’une jeune femme et essaie de l’épater en lui cachant son métier qu’il trouve peu reluisant ; et elle lui cache de même qu’elle est  veuve, couverte de dettes, avec un enfant à charge ; chacun pense faire le mariage du siècle … . 

 

Le film choqua les coiffeurs et barbiers de Shanghai qui y virent une peinture dégradante de leur profession et vinrent protester à l’entrée du cinéma où le film était projeté, provoquant une rixe avec le service d’ordre. La Wenhua dut émettre des excuses, mais cela fut en fait une publicité gratuite pour le film qui battit des records de recettes. Li Lihua fit même la une du magazine Life.

 

Elle tournera un remake du film dix ans plus tard, avec Yang Jun, mais il n’aura pas la fraîcheur du premier (il lui manquera surtout Shi Hui)…

 

Intermède à Hong Kong

 

En même temps, à Hong Kong, était créée une nouvelle compagnie, la Da Zhonghua (大中华), qui fait alors un pont en or à Li Lihua pour qu’elle vienne interpréter le rôle principal dans le premier film qu’elle veut produire, initialement intitulé « Shanghai Ladies » (《上海小姐》). Zhang Xupu tente de l’empêcher de partir, mais il était dans une situation financière délicate, et Li Lihua a prétendu être allée à Hong Kong pour payer ses dettes.

 

Le film est finalementsorti sous le titre « Three Women » (《三女性》), réalisé par Yue Feng (岳枫) qu’elle retrouvait sept ans après son premier film, « Three Smiles », et avec lequel elle va tourner de nombreux films au cours des années suivantes, à Hong Kong.

 

Retour à Shanghai

 

En attendant, après avoir terminé le tournage à la Da Zhonghua, elle rentre à Shanghai pour jouer, à nouveau aux côtés de Shi Hui et à la Wenhua, le rôle de Jinxiu (堇修) dans le seul et

 

Avec Shi Hui dans « A Bright Sunny Day », 1948

unique film réalisé par le grand dramaturge Cao Yu (曹禺) : « A Bright Sunny Day » (Yanyang tian 《艳阳天》), sorti en mai 1948.

 

Mais elle revient ensuite à Hong Kong, où elle est à nouveau invitée par la Da Zhonghua. Elle décide alors d’y rester définitivement et divorce. On est en 1949, elle tourne une page.

 

Hong Kong

 

1950 : la Grande Muraille

 

Au début de l’année 1950, à Hong Kong, est créée la compagnie de la Grande Muraille (长城电影影片公司). Li Lihua y joue dans plusieurs films dont « The Awful Truth » (Shuohuang

 

Dans « The Insulted and Injured », 1950

shijie 《说谎世界》) [3], réalisé par Li Pingqian, et « The Insulted and Injured » (《豪门孽債》) réalisé et interprété par Liu Qiong (刘琼).

 

1951-1955 : d’une compagnie à l’autre

 

Dans les années 1951-1955, elle travaille ensuite pour plusieurs compagnies et multiplie les rôles au fur et à mesure que le cinéma de Hong Kong monte en puissance grâce aux nouvelles compagnies créées par les cinéastes venus de Shanghai.

 

En 1951, elle joue à la Longma (龙马) dans deux films réalisés par Zhu Shilin (朱石麟), créateur de la compagnie avec Fei Mu (费穆) l’année précédente : « Should They Marry » (《误佳期》) et « The Flower Girl » (花姑娘).

 

The Flower Girl, 1951

 

Avec Yan Jun dans le “Nouveau Rêve

dans le Pavillon rouge », 1952

 

En 1952, elle revient au studio de la Grande Muraille pour incarner Li Daiyu (林黛玉) aux côtés de Yan Jun (严俊) dans un « Nouveau Rêve dans le Pavillon rouge » (《新红楼梦》) réalisé par Yue Feng ; puis elle tourne à la Shaw Brothers dans « Red Rose » (《红玫瑰》) de Wang Yin (王引) et dans un film coréalisé par Zhang Shankun (张善琨), Bu Wancang (卜万苍), Wang Yin (王引) et Tu Guangqi (屠光启) « Sweet memories » (《满园春色》).

 

 

Parallèlement, de 1952 à 1954 elle travaille à la Yonghua (永华) mais aussi à la Xinhua (新华) où elle incarne, entre autres, deux personnages féminins emblématiques : en 1953 la révolutionnaire Qiu Jin (《秋瑾》) dans le film réalisé par Tu Guangqi, et, en 1954, le personnage de Xiao Fengxian  (《小凤仙》) dans le film réalisé par Yue Feng – Xiao Fengxian, courtisane célèbre qui fut le grand amour du général Cai, ennemi juré de Yuan Shikai, et décédée, justement, en 1954.

 

En même temps, elle forme sa propre compagnie, la Lihua (丽华影片公司), qui produit notamment, toujours en 1954, « Un Oiseau rare », en anglais « The Beauty and the Dumb » (《一鸣惊人》) réalisé par Tang Huang (唐煌), dans lequel elle interprète le rôle principal.

 

Xiao Fengxian, 1954

   
 

Qiu Jin, 1953

 

1955-1957 : Xinhua et Jinlong

 

En 1955, elle tourne dans le premier film en couleur du cinéma de Hong Kong, réalisé par Yi Wen (易文) et produit par Zhang Shankun à la Xinhua : « Red Begonia » (《海棠红》) [4]. Cette même année, toujours à la Xinhua, elle interprète le rôle-titre de « Petit chou » dans le film éponyme (《小白菜》) coréalisé par Zhang Shankun et Yi Wen. Et l’année suivante, également à la Xinhua, elle campe une superbe madame Butterfly dans le film éponyme de Yi Wen (《蝴蝶夫人》).

 

Petit chou (Xiao Baicai), 1955

 

Madame Butterfly, 1956

 

 

 

 

1957-1958 : intermède hollywoodien

 

Mais, en 1957, elle est invitée à Hollywood par Cecil B. De Mille pour jouer aux côtés de Victor mature dans l’avant-dernier film de Frank Borzage, sorti en 1958 : « China Doll » (《飞虎娇娃》) [5].

 

Le film se passe en 1943. Li Lihua interprète le rôle de Shuren (树仁), jeune Chinoise d’une famille nombreuse pauvre, qui a perdu sa mère et que son père case auprèsd’un militaire des Tigres volants ;après avoir tenté au début de

 

Dans Baby Doll, 1958

s’en  débarrasser, il s’attache à elle et finit par l’épouser, mais elle est tuée dans une attaque

 

Avec Clark Gable en 1954

 

japonaise ; reste sa fille……..

 

Le film dépasse les clichés habituels du cinéma américain quand il met en scène des Chinois. Li Lihua a un rôle particulièrement difficile à interpréter car il est pratiquement muet, mais elle est remarquable, en évitant les poncifs mélos ou romantiques.

 

 

China Doll, extrait du début [la fille du bar est interprétée par Lisa Lu (卢燕) qui est de la même génération, mais qui a, elle, émigré aux Etats-Unis en 1947] :

 

 

China Doll, extrait du début 

 

On a dépeint Li Lihua comme une nouvelle venue dans le cinéma américain ; c’était certes la première fois qu’elle y tournait, mais elle était renommée, et connue de certaines vedettes de Hollywood, dont Clark Gable. L’acteur était venu à Hong Kong en décembre 1954 pour tourner « Soldier of Fortune », un film d’Edward Dmytryk sur le sauvetage d’un photojournaliste américain fait prisonnier en Chine continentale, et, à cette occasion, avait fait une mini-croisière autour de Hong Kong Island avec Li Lihua.

 

Avec Ingrid Bergman, venue voir le tournage avec Clark Gable

 

Retour à Hong Kong

 

Yang Guifei, the Magnificent Concubine,1962

 

En 1959, elle épouse Yan Jun qu’elle connaissait depuis longtemps et avec lequel elle avait tourné à maintes reprises ; mais il était marié, puis, quand sa femme était repartie à Shanghai, avait eu une liaison avec l’actrice Lin Dai. Li Lihua l’épouse après sa rupture avec Lin Dai et fonde avec lui une nouvelle compagnie, la Jinlong (金龙影片公司).

 

A partir de 1960, elle travaille surtout pour la Shaw Brothers où elle tourne dans de somptueux films historiques typiques des

productions de l’époque, et d’abord deux réalisés par Li Han-hsiang (李翰祥) : « The Magnificent Concubine » (ou Yang Guifei《杨贵妃》) en 1962 et « Empress Wu » (ou Wu Zetian《武则天》) en 1963.

 

Elle tourne ensuite dans deux films réalisés par Yan Jun : “The Story of Qin Xianglian” (《秦香莲》) en 1964 et, en 1965, « The Grand Substitution» (《万古流芳》), un opéra huangmei adapté de la pièce “L’orphelin des Zhao” (《赵氏孤儿》) où Li Lihua forme un formidable duo avec l’autre grande actrice de l’époque à Hong Kong, Ivy Ling Po (凌波) ; avec elle, aussi, elle joue dans un autre succès de cette même année 1965, “The Vermillion Door” (《红伶泪》) de Luo Zhen (罗臻).

 

L’impératrice Wu Zetian selon Li Han-hsiang, 1963

 

Dans“Between Tears and Laughter”, 1965

 

Toujours en 1965, elle est couronnée meilleure actrice au 3ème festival du Golden Horse pour son rôle dans « Between Tears and Laughter » (《故都春梦》), un film coréalisé par une pléiade de réalisateurs de la Shaw Brothers.

 

 

En 1967, elle interprète le rôle qui lui avait été refusé à ses débuts : celui de Guanyin. Mais son grand rôle de la fin des années 1960 est à nouveau dans un film de Li Han-hsiang, un film d’espionnage produit à Taiwan en 1969 : « Storm over the Yangtse River » (《扬子江风云》). Son rôle dans ce film lui vaut à nouveau le prix de la meilleure actrice au festival du Golden Horse.

 

Dans “Storm over the Yangtse”, 1969

 

Dans “The Fate of Lee Khan”, 1973

 

Elle joue encore dans le film de King Hu (胡金铨) sorti en 1973 : « The Fate of Lee Khan » (《迎春阁之风波》).

 

Et soudain elle annonce qu’elle abandonne le cinéma. Elle n’apparaît plus que dans quelques films de la fin des années 1970, dont un nouveau « Rêve dans le Pavillon rouge » produit par Ivy Ling Po en 1978.

 

1973 : fin de carrière

 

Après plus de 120 films à son actif en 33 ans de carrière, elle va s’installer avec Yang Jun aux Etats Unis. Il était en effet malade, souffrant d’un diabète et d’une maladie du cœur diagnostiqués au début des années 1970. Ils s’installent à Long Island où Yang Jun meurt, d’une crise cardiaque, en août 1980.

 

En 1993, un hommage est rendu à l’actrice au 30ème festival du Golden Horse.

En 1994, elle enregistre un disque pour EMI Singapour avec des veilles chansons de sa jeunesse, mais aussi trois nouveaux titres. Elle s’est remariée et est revenue vivre à Hong Kong.

 

 

Li Lihua en couverture du magazine Southern Screen 《南國電影》 de 1959 à 1964
http://i.mtime.com/4020546/blog/7620135/

 

Filmographie

(anglais/chinois)

http://hkmdb.com/db/people/view.mhtml?id=1414&display_set=eng

 


 


[1] En français : « La Dot en carton »

[2] A l’heure actuelle, la seule copie existante est conservée au Centre de Documentation sur le cinéma chinois de Paris (CDCC Paris), voir : http://www.chinesemovies.com.fr/actualites_255.htm

[3] Littéralement : le monde entier est un tissu de mensonges.

[4] A ne pas confondre avec « Blood-stained Begonia » (血染海棠紅) réalisé en 1949 par Yue Feng, avec Bai Guang (白光) et Yan Jun (严俊). Elle aussi star de la Shanghai occupée puis de Hong Kong, Bai Guang est une autre version de la femme fatale cum courtisane/prostituée que celles interprétées par Li Lihua ou Zhou Xuan qui toutes deux gardent un fond de bonté, voire de pureté.

[5] Jiāowá, c’est-à-dire l’adorable poupée des Tigres volants. Ces « Flying Tigers » sont une brigade de pilotes de l’armée américaine qui se sont battus en Chine pendant la guerre contre les Japonais. C’est un épisode les concernant qu’a choisi Bille August pour son premier film réalisé en Chine.

 

 

 

 

 

 

 

 
     
     
     
     
     
     
     
     

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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