Brigitte Lin est l’une de ces actrices iconiques
dont l’image se confond avec les personnages qu’elle
a interprétés à l’écran. Dans son cas, cette image
est aujourd’hui inséparable des grands films de
l’âge d’or du cinéma de Hong Kong, et en particulier
des films de wuxia de la première moitié des
années 1990. Devenue interprète emblématique des
rôles à la sexualité floue typiques de ce genre de
films, elle est remarquable pour l’émotion subtile
qu’elle a su insuffler dans chacune de ses rôles.
Avec elle, la nüxia s’est faite séduisante
et séductrice.
Au sommet de sa carrière, elle y a pourtant
brusquement mis fin, pour épouser un homme
d’affaires. Après quinze années loin des écrans,
elle s’est reconvertie dans l’écriture, et connaît
un nouveau succès en lisant ses textes, substituant
la voix à l’image pour séduire son auditoire. Mais
son succès vient peut-être, justement, de l’image
qu’évoque sa voix dans l’imaginaire du public…
Brigitte Lin posant
pour Elle (janvier 2015)
Premier temps : une décennie à Taiwan
Sur vingt ans, sa carrière cinématographique se déroule
globalement en deux temps : dix ans à Taiwan et dix à Hong
Kong, avec des types de films et des rôles très différents,
mais les premiers influant sur les seconds.
Actrice par hasard à dix-sept ans
Collégienne
Brigitte Lin, ou Lin Qingxia (林青霞),
est née àTaipei
en novembre 1954, dans une famille originaire du
Shandong. Elle grandit dans une fratrie de quatre
enfants : une sœur aînée, un frère et une sœur plus
jeunes. Sa sœur aînée est partie tôt continuer ses
études chez des parents en Chine continentale et y
restée ; les deux sœurs ne se sont revues qu’en
1990, quand Brigitte Lin est partie à Chongqing et
Harbin tourner « Red Dust ».
Lin Qingxia
a fait des études classiques dans de bons
établissements scolaires de Taipei. Mais, en 1972,
alors qu’elle termine le secondaire, elle est
remarquée dans la rue par un producteur et la
rencontre change sa vie.
Elle se retrouve en 1973 sur le tournage de son
premier film, « Outside the Window » (《窗外》),
dont elle interprète le rôle principal. Le film est
adapté d’un roman d’amour typique du genre de
littérature publiée par la romancière taïwanaise la
plus prolifique et populaire des années 1970 et
au-delà : Qiong Yao (琼瑶)
[1],
dont c’était le premier roman, publié en 1963.
Brigitte Lin y interprète le rôle de la jeune
lycéenne
Jiang Yanrong (江雁容),
avec ses camarades de classe, face aux acteurs Sun
Yue (孙越)
et Chin Han (秦汉).
Gros succès commercial, le film
lance la carrière de l’actrice.
Dans Outside the
Window, 1973
Outside the Window (sous-titres chinois et anglais)
1973-1983 : une décennie de mélos
Au cours des dix années suivantes, ses principaux rôles, à
Taiwan, seront des rôles dans des films adaptés des œuvres
de Qiong Yao. Comme, dans la plupart de ces films, elle joue
aux côtés de l’actrice
Lin Feng-jiao (林凤娇)
[2]
et des deux acteurs Chin Hsiang-lin (秦祥林)
et Chin Han (秦汉),
on les a appelés, de manière typiquement chinoise, « les
deux Chin et les deux Lin » (“二秦二林”).
Après « Outside the Window », dès l’année suivante, elle
joue
dans « Gone with the Clouds » (《云飘飘》)
de
Liu Chia-chang (刘家昌),
autre succès au box office
taïwanais, assez caractéristique de la production
commerciale taïwanaise de l’époque :
Gone with the Clouds (sous-titres chinois et anglais)
Dans Eight Hundred
Heroes, 1976
En 1975, elle interprète un rôle différent dans
« Eight Hundred Heroes » (《八百壮士》)
de Ting Shan-hsi (丁善玺),
film sur la défense de l’entrepôt Sihang (四行仓库)
qui marqua la fin de la bataille de Shanghai, fin
octobre 1937 :
elle invarne la jeune héroïne
Yang Huimin (杨惠敏)
qui réussit à prendre un drapeau à l’ennemi, aux
côtés de
Hsu Feng (徐枫)
et
Sylvia Chang (张艾嘉).
Elle tournera plusieurs fois par la suite avec Ting
Shan-hsi, en particulier en 1980 dans « Magnificent
72 » (《碧血黃花》).
En 1976, elle entre dans la société de Qiong Yao,
Super Star (H.K.) Motion Picture Company (巨星电影公司).
A partir de là, elle enchaîne les rôles dans ses
mélos : en
1977 « Cloud of Romance » (《我是一片云》),
une histoire de triangle amoureux interprétée avec
Chin Han et Chin Xiang-lin
[3] ;
en 1978 « The Misty Moon » (《月朦胧、鸟朦胧》) ;
en
1979 « Wild Goose on the Wing » (《雁儿在林梢》)…
Elle devient l’incarnation à l’écran de l’héroïne
malheureuse de Qiong Yao.
Elle a juste un temps de grâce en 1978, quand elle
interprète le rôle très subtil de Jia Baoyu (贾宝玉)
dans le célèbre « Dream
of the Red Chamber » (《金玉良缘红楼梦》)
de
Li Han-hsiang (李翰祥).
C’est l’un de ses rôles favoris, et son premier rôle
masculin à l’écran, face à Sylvia Chang en Lin Daiyu
(林黛玉) :
un jeune rebelle à l’enseignement confucéen.
L’actrice est soumise à des rythmes de tournage
infernaux. La
Dans Dream of the Red
Chamber, 1978 (à g.)
Dans Magnificent 72,
1980
pression l’épuise et elle décide de faire une
pause : elle part en
Californie à la toute fin de décembre 1979, pour
étudier et respirer. C’est pendant cette période
qu’elle tourne « Love Massacre » (《爱杀》)
avec Patrick Tam (谭家明).
C’est un film violent, et un rôle nouveau pour elle,
qui marque les prémices d’une nouvelle étape dans sa
carrière, et dans sa vie.
En effet, quand elle rentre à Taiwan, au bout de
quinze mois, le pays a changé, et en particulier le
cinéma. Les films populaires des années 1970 ne sont
plus en vogue, le paysage cinématographique se
diversifie, se modernise.
Alors elle tourne quelques comédies, dont deux films
d’action féminins avec Chu Yen-ping (朱延平)
qui sont encore des succès populaires. Mais c’en est
fini de Taiwan. L’avenir, pour elle, est à Hong
Kong, et dans un tout autre genre de films.
Deuxième temps : une décennie à Hong Kong
1983-1990 : de Tsui Hark à Yim Ho
Le rôle qui marque le tournant de sa carrière, à ce
moment-là, c’est celui qu’elle joue en 1983 dans le
film qui marque aussi un tournant dans la carrière
de Tsui Hark
: « Zu, les guerriers de la montagne magique » (《新蜀山剑侠》).
C’est loin d’être le meilleur film de Tsui Hark,
mais le rôle tenu par Brigitte Linannonce ses grands
rôles à venir.
En attendant, elle repart étudier aux Etats-Unis, à
l’université de San Diego, et c’est seulement à son
retour qu’elle s’installe définitivement à Hong
Kong. Elle signe avec la Golden Harvest, et tourne
en 1975 dans « Police Story » (《警察故事》)
de Jackie Chan.
Mais c’est en 1986 que sa carrière décolle vraiment
à Hong Kong, avec le rôle de la fille rebelle d‘un
général félon dans le
Dans Les guerriers de
la montagne magique,
1983
meilleur film de
Tsui Hark de la décennie : « Peking
Opera Blues » (《刀马旦》).
C’est un rôle calqué
Dans Peking Opera
Blues, 1986 (au milieu)
sur les rôles de wudan (武旦),
les femmes martiales à l’opéra, et c’est un rôle
travesti précurseur de ce qui va devenir la marque
de fabrique de l’actrice à Hong Kong.
La même année, elle joue aussi dans « Immortal
Story » (《海上花》),
un film de Yonfan (杨凡)
en hommage aux « Fleurs de Shanghai » avant celui de
Hou Hsiao-hsien,
où Brigitte Lin retrouve Sylvia Chang, qui
interprète le rôle principal.
En 1987, elle joue dans « The Thirty Million Rush »
(《横财三千万》)
de Karl Maka (麦嘉),
le “détective chauve” des films de Hong Kong de
l’époque, cofondateur de Cinema City, et
coproducteur des films de la Workshop de
Tsui Hark, dont
« Peking Opera Blues ».
En 1988, c’est elle qu’Ann
Hui (许鞍华)choisit
pour interpréterle rôle principal dans « Starry is
the Night » (《今夜星光灿烂》).
C’est son dernier grand rôle de la décennie, avant
le tournage, en Chine, à Changchun et Harbin, de « Red
Dust » (《滚滚红尘》)
de
Yim Ho (严浩),
d’après un scénario de laromancière taïwanaise San
Mao (三毛),
décédée peu après la sortie du film
[4].
Le film conte l’histoire d’une jeune romancière,
Shen Shaohua (沈韶华),
qui, pendant la guerre, tombe amoureuse d’un Chinois
collaborateur des Japonais, interprété par Chin Han.
Dans Starry is the
Night, 1988
Brigitte Lin y interprète le rôle principal, aux côtés de
Maggie Cheung, rôle qui lui vaut le prix de la meilleure
actrice au festival du Golden Horse. « Red Dust » représente
la transition avec les années 1990 qui marquent l’apogée de
sa carrière.
Une célébrité
Dans Red Dust, avec
Maggie Cheung, 1990
Brigitte Lin est devenue une célébrité. En janvier
1989, le
John F. Kennedy Arts Center for the Performing Arts
organise une exposition intitulée “Brigitte Lin –
aujourd’hui star orientale, demain star mondiale” (“林青霞—今日,东方之星;明日,世界之星”).
En 1991, un
documentaire sur l’actrice est tourné à Hong Kong
par Asia Television (ATV), intitulé « Floating
Clouds Outside the Window » (《窗外飞霞》),
titre qui joue sur celui de son premier film et le
dernier caractère de son prénom,霞
xiá,
qui désigne les nuages embrasés au coucher du
soleil.
L’année suivante, en 1992, elle joue dans un film taïwanais
très original, adapté de l’une
des pièces les plus célèbres et populaires du théâtre
taïwanais contemporain
: « The Peach Blossom Land »
(《暗恋桃花源》)
du dramaturge et metteur en scène Stan Lai (赖声川).
Le scénario reprend l’histoire de deux troupes de théâtre
qui arrivent par erreur au même endroit à la même heure pour
répéter deux pièces différentes ; finalement, ils se rendent
compte qu’ils interprètent la même histoire, celle de
Chinois chassés de chez eux.
Mais ce film est une parenthèse. Sa carrière passe désormais
par les grands films de wuxia du début desannées 1990
à Hong Kong.
1992-1994 : star du wuxia
Cette même année 1992, elle interprète le rôle de More (花无缺)
aux côtés d’Andy Lau (刘德华)
dans le film d’Eric Tsang (曾志伟)
« Handsome Siblings» (《绝代双骄》).
Surtout, elle joue dans le remake du film de 1966 de
King Hu: « New
Dragon Gate Inn» (《新龙门客栈》)
réalisé par Raymond Lee (李惠民)
et produit parTsui
Hark,
avec Tony Leung, Maggie Cheung et Donnie Yen.
Brigitte Lin interprète le rôle de Chiu Mo-yan (邱莫言),
la redoutable guerrière, amie du général que l’eunuque Tsai
veut éliminer, avec les enfants du ministre de la défense.
Ce rôle la pose donc en héritière des grandes figures de
nüxia du cinéma chinois.
Mais 1992 est aussi l’année d’un de ses rôles
mythiques, celui de Dongfang Bubai (东方不败),
aux côtés de Jet Li, dans le film de Ching Siu-tung
(程小东)
également produit par Tsui Hark : « Swordsman 2 » (《笑傲江湖之东方不败》).
Dongfang Bubaiest le personnage le plus fou né de
l’imagination de Jin Yong (金庸)
[5],
au
centre de son avant-dernier roman, « The
Smiling, Proud Wanderer » (《笑傲江湖》),
bien qu’il
n’y apparaisse
Dans Swordman 2, 1992
physiquement qu’au premier chapitre. Il est le maître d’une
secte d’arts martiaux qui, pour satisfaire son désir de
domination, se castre lui-même, car c’est la condition pour
accéder à la connaissance d’un manuel secret.
C’est donc un personnage à la personnalité ambigüe, et de
plus en plus féminine, que Brigitte Lin interprète dans
« Swordsman 2 », où le rôle a été développé pour en faire le
personnage principal. L’immense succès du film – et, dans
une moindre mesure, de sa suite de 1993, « Swordsman 3 » (《东方不败
-
风云再起》)
- tient largement à son interprétation du rôle, devenu un
grand classique du genre, et l’une de ses compositions les
plus fascinantes.
En 1993 aussi, elle interprète, également avec
Leslie Cheung, le rôle plus classique de la
princesse (三公主)
dans une comédie, un pastiche de wuxia
réalisé par Jeffrey Lau (刘镇伟)
: « Eagle Shooting Heroes » (《射雕英雄传之东成西就》).
Le
film est
produit par
Wong Kar-wai,
inspiré du même roman que
« Les
cendres du temps » (《东邪西毒》),
et rapidement bouclé,
pour les fêtes du Nouvel An, pendant un temps mort dans le
tournage de ce film qui ne sera achevé qu’en 1994.
Dans
« Les
cendres du temps »,
c’est justement l’image de Brigitte Lin liée à ces
personnages à la sexualité floue sur laquelle
Wong Kar-wai joue
ouvertement pour lui faire interpréter le double
rôle de
Murong Yan
(慕容嫣/慕容燕).
Parallèlement, il lui confie le rôle de la
mystérieuse femme à la perruque blonde de
« Chungking Express » (《重庆森林》).
Cette première moitié des années 1990 marquel’apogée
de sa carrière. Elle a quarante ans, et semble
capable de
Dans Chungqing
Express, 1994
prendre encore un autre tournant, à mesure que se tarit la
vogue des grands films de wuxia qui lui ont donné ses
meilleurs rôles et ont façonné son image.
Mais elle choisit une autre voie.
Troisième temps : de l’image à l’écrit
Dans Les Cendres du
temps
En 1994, elle épouse un homme d’affaires et
abandonne le cinéma. Comme dans les anciens romans
de wuxia, la nüxia disparaît du monde
du jianghu. Même ses apparitions publiques se
font rares, sauf aux côtés de son mari.
Elle fait une exception, à deux reprises, pour
prêter sa voix à Yonfan (杨凡) :
elle est la narratrice de « Bishonen » (《美少年之恋》)
en 1998 et de « Peony Pavilion » (《游园惊梦》),
en 2001, ce dernier produit par
Ann Hui.
En 2008, elle
apparaît en public au festival de cinéma de New York pour la
sortie de la version redux de « Ashes of Time ».
Mais elle prépare un nouveau tournant dans sa vie, et sa
carrière.
En 2004, elle écrit un article pour le journal Ming
Pao. L’accueil enthousiaste de l’article l’incite à
poursuivre dans cette voie. C’est l’écriture qui lui
permet de revenir sur le devant de la scène, d’une
autre manière.
En 2011 est publié son premier livre, un recueil
d’essais autobiographiques au titre chargé du
souvenir de son premier film : « In and Out of the
Window » (《窗里窗外》).
Il
rencontre un succès immédiat.
Et en 2014, pour son 60ème anniversaire,
elle publie un recueil de vingt-trois nouveaux
essais, sous un titre qui rappelle une sorte de
leitmotif qui parcourt ses films :« Clouds Come and
Go » (《云去云来》).
Ce nouveau livre est accompagné d’un album de photos
d’elle, depuis l’âge de six mois. Mais il a surtout
une originalité : c’est un livre-audio. Il est
également accompagné d’un CD sur lequel elle a
enregistré cinq des textes du livre. Les séances
Célébrant son
soixantième anniversaire
à Hong Kong, en
novembre 2014
Son second livre
Yun qu, yun lai
promotionnelles du recueil sont ainsi des séances de
lecture, devant un auditoire aussi fasciné par sa
voix qu’il l’était par l’actrice. Sans doute parce
que sa voix évoque l’image de l’actrice dans
l’inconscient de son auditoire. La nüxia
n’est plus, mais le rêve est toujours là.
Présentation du livre à l’université de Hong Kong, avec
lecture de textes
Principaux films et rôles
1973 Outside the Window《窗外》
de Sung Chuen Sau / Yu Zheng-Chun
宋存寿/郁正春
- rôle de
Jiang Yanrong
江雁容
1974 Gone with the Clouds 《云飘飘》
de
Liu Chia-chang 刘家昌
1975 The Unforgettable Character
《在水一方》
de
Chang Mei-jun
张美君
-
rôle de
Tu Hsiao-shuang
杜小双
1976 Eight Hundred Heroes
《八百壮士》
de Ting Shan-hsi
丁善玺
1977 Cloud of Romance
《我是一片云》
de Chen Hung-lieh
陈鸿烈
1978 The Misty Moon 《月朦胧、鸟朦胧》
de Chen Yao-chi
-
rôle de Liu Ling-shan 刘灵珊
1978 Dream of the Red Chamber
《金玉良缘红楼梦》 de
Li Han-hsiang
李翰祥
- rôle de Jia Baoyu
贾宝玉
1979 The Wild Goose on the Wing
《雁儿在林梢》
de Liu Lili
刘立立
1980 Magnificent 72
《碧血黃花》
de Ting Shan-hsi 丁善玺
- rôle de Chen Yiying 陈意映
1981 Women Soldiers
《中国女兵》
de Liu Wei-Bin
1981 Love Massacre 《爱杀》
de Patrick Tam 谭家明
– rôle de Ivy
1982 Golden Queen’s Commandos
《红粉兵团》
+ Pink Force Commandos 《红粉游侠》
de Chu Yen-ping 朱延平
- rôles de Black Fox et Jackal
1983 Fantasy Mission Force 《迷你特攻队》
de Chu Yen-Ping 朱延平
- rôle deLily
雷莉
1983 Zu, les guerriers de la montagne magique
《新蜀山剑侠》
deTsui
Hark
徐克
-
rôle de la Reine des glaces
堡主
1985 Police Story
《警察故事》
de Jackie Chan - rôle de Salina Fong
莎莲娜
1986 Immortal Story 《海上花》
de Yonfan
1986 Peking Opera Blues
《刀马旦》
deTsui
Hark
徐克
- rôle de Cao Yun / Cho Wan
曹云
1987 The Thirty Million Rush 《横财三千万》
de Karl Maka 麦嘉
1988 Starry is the Night 《今夜星光灿烂》 d’Ann
Hui (rôle principal)
1990 Red Dust
《滚滚红尘》
de Yim
Ho
严浩
– rôle de
Shen Shaohua
沈韶华
1992 The Peach Blossom Land 《暗恋桃花源》
de Stan Lai
赖声川
- rôle de Yun Zhifan
云之凡
1992 Royal Tramp 1&2 《鹿鼎记》/《鹿鼎记2》
de Wong Jing
王晶
1992 Handsome Siblings
《绝代双骄》
de Eric Tsang
曾志伟
- rôle de More
花无缺
1992 Swordsman 2
《笑傲江湖之东方不败》
de Ching Siu-tung
程小东
- rôle de Dongfang Bubai
东方不败
1992 New Dragon Gate Inn 《新龙门客栈》
de Raymond Lee
李惠民
- rôle de Chiu Mo-yan
邱莫言
[1]
Née en 1938 à Chengdu et arrivée à Taiwan avec sa
famille en 1949, Qiong Yao est devenue extrêmement
populaire à partir des années 1970, après la
publication d’« Outside the Window ». Ses romans
sont des histoires d’amour dépeignant les
souffrances sentimentales, souvent dramatiques,
endurées par des jeunes filles, sur fond de conflits
de générations et de lutte entre tradition et
modernité. Nombre de ses romans ont été adaptés à
l’écran, au cinéma ou à la télévision, le plus
souvent par elle-même, et les films produits par sa
propre société de production. Elle a aujourd’hui
investi internet. Qiong Yao est la reine du
mélodrame, sous toutes ses formes.
[2]
Joan Lin ou
Lin Feng-jiao a épousé Jackie Chan à Los
Angeles en 1982.
[3]
Brigitte Lin aurait eu une histoire
d’amour très semblable avec les deux acteurs, Chin
Han depuis leur premier film en commun, mais il
était marié ; Chin Xiang-lin l’aurait demandée en
mariage, mais en vain. C’est l’histoire réelle
derrière la fiction qui est le plus souvent
commentée et donne quelque intérêt au film.
[4]
Elle s’est pendue, sans que l’on sache exactement
les raisons de son suicide.